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Fin de préparation au Mondial pour les Suisses

Le but de Daniel Gigax lors du match de préparation contre l'Italie. Keystone

L'équipe de Suisse terminera sa préparation pour le Mondial allemand ce jeudi dans ses quartiers généraux de Feusisberg (Schwytz). Swissinfo est allé à sa rencontre.

La bonne humeur règne dans le camp suisse au terme de près de deux semaines d’entraînement, ponctuées de trois rencontres amicales contre la Côte d’Ivoire, l’Italie et la Chine.

L’entraîneur de l’équipe nationale Köbi Kuhn n’a pas choisi ces trois adversaires au hasard. Son idée était de permettre à ses joueurs d’affronter une équipe africaine, une européenne et une asiatique de bon niveau avant de jouer en Allemagne contre le Togo, la France et la Corée du Sud.

Le défenseur de l’équipe de Suisse Ludovic Magnin (qui évolue dans le championnat allemand avec le club Stuttgart) revient pour swissinfo sur le match amical disputé contre l’Italie à Genève.

«Notre match nul (1-1) contre un des principaux favoris du Mondial est prometteur, explique-t-il. Nous avons prouvé que nous pouvions poser des problèmes à une des meilleures équipes européennes. Ce match nous a également permis d’évaluer notre niveau et nous espérons pouvoir continuer de jouer sur ce rythme.»

«Nous croyons en nos possibilités, poursuit-il. Et nous promettons de tout faire pour terminer parmi les deux meilleures équipes de notre groupe afin de poursuivre l’aventure en atteignant les seizièmes de finale.»

Une préparation idéale

Joueur du milieu de terrain et nouveau grand espoir du football suisse, Tranquillo Barnetta (qui évolue également dans le championnat allemand avec le club du Bayer Leverkusen) considère également que la préparation des Suisses a été optimale.

Buteur contre la Côte d’Ivoire, ce dernier estime que «les trois matches amicaux que nous avons disputés nous ont beaucoup appris et cela nous a permis de savoir à quoi nous attendre en Allemagne.»

Après deux matches nul contre la Côte d’Ivoire (1-1) et l’Italie (1-1), la Suisse a battu la Chine (4-1) lors de son dernier test samedi dernier à Zurich.

«C’était également très bien d’enchaîner les rencontres de la sorte, argumente-t-il car nous disputerons nos trois premières rencontres du Mondial en une dizaine de jours environ», conclut Tranquillo Barnetta.

Ce dernier, aujourd’hui âgé de 21 ans, fait partie des nombreux jeunes joueurs que compte l’équipe de Suisse. Sur les 22 membres du groupe suisse, 12 n’ont pas encore 25 ans. Le benjamin de l’équipe, Johan Djourou (il joue pour le mythique club anglais d’Arsenal avec son copain et coéquipier Philippe Senderos), n’a lui pas même 20 ans.

Tout est possible

A 29 ans, le capitaine Johann Vogel (milieu de terrain de la prestigieuse équipe italienne de l’AC Milan) fait donc partie des joueurs les plus expérimentés de l’équipe de Suisse. Il se réjouit de voir les plus jeunes arriver sur le devant de la scène.

«Malgré leur jeunesse, les joueurs de la nouvelle génération possèdent tous une expérience internationale importante, relève-t-il. Il y a une grande envie dans ce groupe. Nous sommes unis et l’ambiance est vraiment très bonne entre nous.»

«Vu mon âge et mes années de service, j’ai aujourd’hui un rôle particulier sur le terrain, conclut-il. J’essaie de mettre mon expérience au service de l’entraîneur et des plus jeunes. Mais malgré sa relative inexpérience, tout semble possible à cette équipe de Suisse.»

swissinfo, Matthew Allen à Feusisberg
(Traduction et adaptation de l’anglais: Mathias Froidevaux)

Les trois premiers matches de la Suisse au Mondial :

Mardi 13 juin Suisse – France à Stuttgart (début du match à 18h00)
Lundi 19 juin Suisse – Togo à Dortmund (début du match à 15h00)
Vendredi 23 juin Suisse –Corée du Sud à Hanovre (début du match à 21h00)

– En Allemagne cette année, l’équipe de Suisse de football va vivre la huitième phase finale de Coupe de monde de son histoire. A trois reprises, l’équipe de Suisse avait atteint les quarts de finale de la compétition mondiale soit en 1934, 1938 et en 1954.

– La Suisse a accueilli à une reprise la phase finale du Mondial, c’était en 1954.

– Les 32 équipes qui prennent part au tournoi en Allemagne (début le 9 juin) sont réparties en huit groupes de quatre équipes. Les deux premières équipes de chaque groupe se qualifient pour les seizièmes de finale (début le 24 juin). Dès ce moment-là, les matches se jouent sur le mode de l’élimination directe.

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