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Football: le bel envol du FC Bâle

Les joueurs bâlois se congratulent... à juste titre. Keystone Archive

Bâle, Grasshopper et Servette, ce sont les trois clubs les plus prestigieux du pays. Qui bénéficient des perspectives les plus radieuses à court terme.

Rhénans, Zurichois et Genevois ont été les trois principaux animateurs de l’année 2001. Le 15 mars, le FC Bâle inaugurait son temple du football, le somptueux Parc Saint-Jacques, fort de 33’000 places et bâti sur le concept d’un stade anglais: moderne, convivial et luxueux.

Une ère nouvelle s’ouvrait. En mars 2003, le Stade de la Praille accueillera lui aussi son premier match du Servette, suivi un an plus tard par le Wankdorf et peu après par le Hardturm. De quoi dépoussiérer un football suisse qui en a bien besoin, surtout s’il veut organiser l’Euro 2008 avec l’Autriche.

Le retour de GC, les surprises de Servette

Grasshopper a de son côté opéré un retour au premier plan, une saison après avoir touché le fond du trou en ne se qualifiant même pas pour l’Europe. Le 26 mai, l’Uruguayen Richard Nunez ouvrait les portes de la gloire aux Sauterelles qui s’imposaient 4-0 en terres saint-galloises et récupéraient une couronne nationale contre toute attente.

Quelques jours plus tard, Servette enlevait sans coup férir la Coupe de Suisse contre Yverdon. Prélude à un surprenant parcours en Coupe UEFA qui trouvera son prolongement en février. En attendant, les grenats ont déjà épinglé Slavia Prague, Real Saragosse et Hertha Berlin.

Reste qu’au printemps, c’est bel et bien le FC Bâle qui partira en pôle-position. L’adage «un grand stade sans une grande équipe» n’est plus d’actualité. Les hommes de Christian Gross ont dominé le tour qualificatif et partiront avec au moins trois longueurs d’avance sur leurs poursuivants dans la course au titre. Le souvenir de la dernière consécration remonte à 1980, sous la férule d’Helmut Benthaus. Jamais les Bâlois n’ont paru aussi proches d’égaler leurs prédécesseurs. Mais Grasshopper et Lugano veillent au grain.

L’année 2002 risque aussi d’être celle de la révolution. Le président et le directeur de la Ligue nationale, Jean-François Kurz et Edmond Isoz, ne semblent pas démordre de leur idée, plus que controversée, de réduire la LNA à 10, voire 8 formations. Un tel projet, s’il passe la rampe, devrait déclencher une vague de protestations de la part de plusieurs clubs qui disparaîtraient de la carte de l’élite. Neuchâtel Xamax et le Lausanne-Sports figurent parmi les candidats malheureux.

Jonathan Hirsch

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