Football: le Venezuela à l’heure lucernoise
L´entrepreneur vénézuélien Guillermo Valentiner, actif dans l´industrie pharmaceutique, a acquis 35 pour cent du paquet d´actions du FC Lucerne. Selon les médias vénézuéliens, le prix de la transaction se chiffre à hauteur d´un million de francs suisses.
L’entrepreneur de Caracas devient ainsi l’actionnaire majoritaire individuel du club de Suisse orientale. Guillermo Valentiner propriétaire de la plus vieille entreprise pharmaceutique du Venezuela est également président du FC Caracas.
Il a affirmé rechercher «un échange bilatéral de joueurs». Un technicien de l’équipe sud-américaine viendra en outre passer son diplôme d’entraîneur en Suisse.
A l’heure actuelle, la manière dont le nouvel actionnaire se propose d’exercer son influence sur la direction du club et sur l’équipe – pour l’instant avant-dernière au classement – n’est pas encore définie.
Guillermo Valentiner a confié aux médias de Caracas que cette acquisition était «une merveilleuse réalité qui ouvre les portes de l’Europe aux joueurs vénézuéliens, mais également une opportunité pour les joueurs du Vieux Continent de s’immerger dans le football vénézuélien».
En décembre prochain, déjà, trois joueurs vénézuéliens participeront à un camp d’entraînement du FC Lucerne. Le défenseur José Manuel Rey et les milieux de terrain Gabriel Urdaneta et Fernando de Ornellas seront ainsi testés sur leur condition physique et sur leur technique.
En Amérique du Sud, le Venezuela passe pour être un pays en voie de développement footbalistique. Là-bas, le base-ball constitue l’attraction sportive principale. Au contraire du reste du continent sud-américain, conquis par le monde du ballon rond.
Ulrich Achermann, Caracas
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.