Annoncée en octobre, la réorganisation des services coursier et express entraînera la suppression de 100 postes de travail à 100%sur 260. Le géant jaune veut éviter le plus possible de licenciements. Un plan social a été négocié avec les syndicats.
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La restructuration touche les services express et coursier à Genève, Lausanne, Bâle, Zurich, Winterthour (Zurich), Olten (Soleure) et Aarau.
En fait les collaborateurs travaillant en majorité à temps partiel, ce sont quelque 300 d’entre eux qui vont perdre leur emploi. Ce qui correspond à 40% des emplois du secteur des express et des coursiers, a indiqué dimanche Olivier Flüeler, porte-parole de La Poste, confirmant une information de la presse alémanique du dimanche.
D’ici la fin de l’année, les centres coursiers des grandes agglomérations seront supprimés et intégrés aux bases de distribution locales. La Poste justifie cette restructuration par un recul de 15% des activités de la branche l’an dernier et une concurrence rude sur le marché des services coursier et express.
Un plan social a été négocié au cours des derniers mois. Selon un communiqué de transfair et du syndicat de la communication, La Poste s’engage à aider les employés touchés par la restructuration à chercher un nouveau poste, à offrir une retraite dès 62 ans, à payer un forfait pour les frais de mobilité en cas de changement de lieu de travail et à contribuer à des frais de déménagement.
Une indemnité de départ, un prolongement du délai de licenciement pour les plus de 50 ans et un fonds pour les cas les plus difficiles ont également été négociés. Ce plan social doit encore être approuvé par la base.
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