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La protection civile suisse offre son savoir-faire aux pays pauvres

La gestion suisse des crises fait figure de modèle pour nombre de pays. Ici exercice de simulation. Keystone / Karl Mathis

Ouverture, lundi, à Genève, d'une conférence internationale sur la protection civile. L'occasion pour la Suisse de proposer des cours de formation aux pays en développement.

La conférence ministérielle de l’Organisation internationale de protection civile (OIPC) va plancher sur la coopération internationale en matière de gestion des situations d’urgence. Une coopération devenue particulièrement nécessaire avec l’accroissement du nombre de catastrophes naturelles dans le monde.

Bien que non-membre de l’OIPC (comme l’ensemble des pays du Nord), la Suisse participe à cette conférence, mais à titre d’observateur. Responsable de la formation à l’Office fédéral de la protection civile, André Christ devrait en profiter pour proposer le savoir-faire helvétique en la matière aux 48 Etats membres de l’Organisation.

Depuis une dizaine d’années, la Suisse apporte sa pierre à la coopération internationale en offrant des cours de formation aux pays intéressés. Des cours qui s’inspirent de ceux qui sont réalisés avec la coopération suisse (DDC) et qui sont destinés aux responsables locaux de la PC ainsi qu’aux formateurs.

De son coté, la ville de Genève – qui accueille le siège de l’OIPC – a décidé en mai dernier de financer et d’organiser, elle aussi, chaque année, une série de cours de formation. La gestion suisse des situations de crise fait donc figure de modèle pour nombre de pays.

Envié à l’extérieur, le modèle helvétique de gestion des crises doit pourtant se réformer. Dans le cadre du projet Armée XXI, l’OFPC planche en effet sur un projet baptisé «Protection de la population». L’idée centrale de ce projet est de réunir sous un même toit l’ensemble des acteurs qui interviennent lors d’un accident industriel ou d’une catastrophe naturelle. Un processus qui est déjà en cours dans plusieurs cantons et plusieurs communes.

Cette nouvelle philosophie devrait permettre d’éviter les doublons existants et d’améliorer la coordination, estime André Christ. Même si l’organisation de la PC suisse a fait ses preuves lors des catastrophes naturelles qui ont frappé le pays ces dernières années.

Frédéric Burnand

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