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La relève suisse aux Mondiaux d’Anvers

Franco Marvulli et Alexander Aeschbach (photo) peuvent viser une médaille dans l’épreuve en duo dite de l'américaine . Keystone Archive

Les championnats du monde de cyclisme sur piste débutent mercredi au Palais des Sports d'Anvers. Avec six représentants, les Suisses alignent une délégation plus importante que lors des dernières éditions. Pour autant, ils ne peuvent pas nourrir des ambitions trop élevées.

En effet, les Suisses devront céder la vedette aux nations fortes du cyclisme sur piste: Allemagne, France, Grande-Bretagne, Australie, Espagne et Etats-Unis.

Pour les Suisses, ces épreuves constituent une nouvelle étape dans le processus de relance des spécialités de la piste. But: former une équipe performante pour les Jeux olympiques de 2004 à Athènes.

Rajeunissement des cadres helvétiques

Ce qui explique un fort rajeunissement des cadres helvétiques avec l’introduction d’espoirs comme Mikael Lato, Martial Heer et Philipp Michel. Tous trois sont membres de l’équipe de vitesse olympique et sont âgés de 20 ans seulement.

Les places qualificatives pour les Mondiaux sont attribuées lors des diverses manches de la Coupe du monde. Les Suisses ont pu ainsi obtenir leur sélection en vitesse olympique. Pour la vitesse individuelle et le keirin, ils ont bénéficié d’une «wild-card» de l’UCI, l’Union cycliste internationale.

«En 1998, je ne pouvais réunir qu’une dizaine de coureurs lors de nos camps d’entraînement, explique le coach suisse Roy Salveter. Cette année, ils sont une trentaine. Et la progression va se poursuivre avec l’ouverture du centre d’entraînement d’Aigle où les conditions seront idéales.»

Des chances dans les épreuves d’endurance

A Anvers, c’est dans les épreuves d’endurance que les Suisses devraient obtenir leurs meilleurs résultats. «Franco Marvulli et Alexander Aeschbach peuvent viser une médaille dans l’épreuve en duo dite de l’américaine (madison)», explique Walter Leibundgut, chef de communication de Swiss Cycling.

«Mais il y a aussi l’expérimenté Bruno Risi, qui, à 33 ans, peut encore une fois ravir une médaille, poursuit Walter Leibundgut. N’oublions pas qu’il fut champion du monde dans la course aux points en 1998.»

A ces 13èmes Mondiaux, Bruno Risi ne s’alignera que dans la course aux points. En effet, il doit se passer de son équipier Kurt Betschart. Lequel a renoncé aux épreuves des Mondiaux, à la suite des déconvenues enregistrées ces dernières années.

«Risi-Betschart formait surtout un duo performant dans les courses dites de très longue endurance, comme les épreuves sur six jours qui n’ont rien à voir avec les compétitions plus expéditives des mondiaux», commente Walter Leibundgut.

Au total, huit différentes disciplines vont être disputées du 26 au 30 septembre. A cette occasion, le Palais des Sports d’Anvers réunira les meilleurs sprinters et poursuivants du monde.

swissinfo avec les agences

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