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La Suisse veut muscler sa diplomatie scientifique

Selon Charles Kleiber, des projets similaires pourraient voir le jour en Californie, puis en Asie. Keystone

La Suisse a inauguré mardi à Boston son premier consulat dédié à la science et aux technologies. Un réseau de conseillers scientifiques couvre déjà le reste de la planète.

La Swiss House for Advanced Research and Education (SHARE) est une première suisse, voire une première mondiale. Selon Charles Kleiber, secrétaire d’Etat à la science, des projets similaires pourraient voir le jour en Californie, puis en Asie.

Mais, selon Line Pillet, collaboratrice scientifique au secrétariat d’Etat de la science et de la recherche, ces projets ne sont pas encore formalisés: «Il faut d’abords faire le bilan de l’expérience bostonienne».

Pour l’heure, la Suisse peut compter sur un réseau de neuf diplomates dans le monde pour défendre ses intérêts en matière de recherche scientifique et technologique. Trois d’entre eux sont basés aux Etats-Unis (Boston, Washington et San Francisco), quatre autres officient en Europe (deux à Bruxelles, Paris et Berlin) et les deux derniers travaillent à Tokyo et Séoul.

Administrativement attachés aux Affaires étrangères, ces diplomates scientifiques collaborent étroitement avec le secrétariat d’Etat à la science et à la recherche qui dépend du Département fédéral de l’intérieur.

Leur mission consiste à tisser des liens avec l’administration locale, les universités, le secteur privé et d’encourager en particulier la coopération en matière de recherche et développement. Ces ambassadeurs de la science helvétique sont également chargés de renseigner leur pays sur les dernières découvertes du cru ou les nouvelles tendances des politiques scientifiques locales.

Ce réseau peut paraître bien maigre face aux enjeux actuels de la science et des technologies. En outre, ces ambassadeurs ne travaillent pas tous à cent pour cent pour la science. Mais ils parent à l’essentiel et complètent les nombreuses informations obtenues directement depuis la Suisse.

Frédéric Burnand




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