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Le Lausanne-Sports se sépare de son entraîneur

La perte du titre national, en juin 99, a sans doute figuré au passif de Pierre-André Schürmann. Keystone / Fabrice Coffrini

Le club vaudoise a annoncé le départ immédiat de Pierre-André Schürmann, vendredi en milieu d'après-midi. Elle a ainsi confirmé une rumeur qui circulait avec insistance depuis plusieurs jours. Le successeur du Valaisan n'est pas connu.

Pierre-André Schürmann (40 ans) avait succédé en octobre 98 à Georges Bregy. Il paie au prix fort des relations tendues, de longue date, avec le président Waldemar Kita.

L’entraîneur supportait mal les tentatives du Franco-Polonais de s’immiscer dans la direction technique de l’équipe. En outre, malgré le succès décroché en Coupe de Suisse l’an dernier, le bailleur de fonds de l’équipe vaudoise a sans doute estimé que les résultats n’étaient pas à la hauteur de son lourd investissement financier.

Ainsi, la perte du titre national, en juin 99, a sans aucun doute figuré, aux yeux des dirigeants, au passif de Pierre-André Schürmann. Trop sûr de son affaire, le LS avait alors laissé échapper le titre en s’inclinant à la Pontaise face à Servette, lors du dernier match. Il ne faut pas non plus oublier le revers subi par l’équipe, cette année en finale de Coupe face au FC Zurich.

Cette saison, le bilan lausannois est fort acceptable: quatrième place dans le tour qualificatif de LNA et trois tours passés en Coupe de l’UEFA (Cork, Torpedo Moscou, Ajax Amsterdam), avant une élimination honorable – sportivement du moins – face au FC Nantes. Rien, en tous les cas, qui puisse justifier un congé aussi brutal.

En ce qui concerne le nom du successeur du Valaisan, patience est requise encore quelques jours. «Nous n’avons encore entamé aucune tractation. Le nom du nouvel entraîneur de Lausanne-Sports ne sera pas connu avant la semaine prochaine», confie le directeur sportif Claude Robin.

Mais des noms ont déjà circulé. Ainsi, on a évoqué avec insistance celui de l’entraîneur du FC Sion, le Français Henri Stambouli. Claude Robin estime qu’il s’agit «de spéculations n’engageant que leurs auteurs».

swissinfo avec les agences

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