Le soulagement de Ralph Krueger

La qualification suisse pour les quarts de finale permet à Ralph Krueger de se voir renforcé dans ses fonctions.

Au pouvoir depuis 1997, le coach national devrait aller sans grand tracas jusqu’au bout de son mandat en 2006.

Depuis deux semaines, depuis son arrivée en République tchèque, la Suisse oscillait entre espoirs et craintes, entre résultats encourageants et inquiétants.

Ralph Krueger se savait attendu au contour. «C’est un véritable soulagement, avoue-t-il. Cette victoire a une signification particulière pour moi dans l’optique des deux dernières années de mon contrat.»

Engagé par la Fédération suisse de hockey jusqu’en 2006, Ralph Krueger exerce depuis 1997 le plus long règne jamais connu à la tête de notre équipe nationale.

Malgré les succès, une certaine usure est perceptible depuis deux ans. L’expédition réussie à Prague permet au sélectionneur national de se voir renforcé dans ses fonctions.

Un virage décisif a été franchi avec cette victoire contre l’Allemagne. Ralph Krueger en était le premier conscient, ému jusqu’aux larmes à la sirène finale et dans l’impossibilité, dans un premier temps, de répondre aux questions des médias.

«La satisfaction est énorme, souligne-t-il. Avant les premiers coups de patins, je n’ignorais pas que l’issue de ce match aurait des répercussions importantes sur l’avenir immédiat de l’équipe nationale.»

L’Autriche et l’Allemagne ont déjà fait leurs valises, la Suisse est encore présente dans la capitale tchèque. Ses performances accomplies contre le Canada et la République tchèque (courtes défaites) prouvent que face à la Slovaquie, ou tout autre adversaire de calibre supérieur, la bande à Krueger a les moyens de tirer son épingle du jeu.

swissinfo, Jonathan Hirsch à Prague