Le volume du commerce en ligne a doublé en trois ans
En Suisse, le volume du commerce en ligne atteint désormais un volume d'affaires de 4,24 milliards de francs. Les ventes ont quasiment doublé en trois ans.
Selon une étude de l’Université de Saint-Gall, l’Internet serait avant tout utilisé pour les transactions bancaires, l’achat de billets d’avion et la recherche d’informations sur les produits.
Les Suisses achètent de plus en plus via Internet. Selon une étude de l’Université de St-Gall, le commerce en ligne est passé ces trois dernières années de 2,2 à 4,24 milliards de francs.
Actuellement, près de 40% des internautes achètent leurs billets d’avions exclusivement sur Internet, selon l’étude qu’a présenté lundi l’Institut de marketing et de commerce de la haute école saint-galloise.
Au mois de janvier dernier, et pour la cinquième fois, ce dernier a sondé plus de 1100 Suissesses et Suisses sur leur manière d’employer l’Internet.
Dans certains secteurs, il est d’ailleurs possible d’observer un grand développement des transactions par Internet. Mais de manière générale, ce phénomène en est encore à ses débuts.
Selon le directeur de l’Institut saint-gallois, internet est encore principalement utilisé pour «s’amuser». Mais le secteur des produits et des services est celui qui s’est renforcé le plus lors des trois dernières années.
A noter que près de 10% des cinq millions d’utilisateurs d’internet en Suisse font régulièrement part de leurs contibutions sur des blogs et des forums.
Absence du droit d’annulation
Les prestations bancaires ou les demandes d’informations, tout comme l’achat de tickets d’entrées, connaissent un succès grandissant auprès des utilisateurs du réseau des réseaux.
A cela s’ajoute l’engouement que suscitent les sites réalisés grâce à la technologie Web 2.0, dont notamment ceux dédiés aux blogs, ces journaux personnels publiés sur Internet. En revanche, seuls 2% des internautes y achètent des produits alimentaires.
«Ces résultats ne me surprennent pas», reconnaît Jacqueline Bachmann, directrice de la Fondation pour la protection des consommateurs (SKS). Selon elle, le plus grand manque en la matière aujourd’hui est l’absence pour les consommateurs d’un délai dans lequel il leur serait possible d’annuler une commande.
«Ce droit d’annulation augmenterait la sécurité, estime-t-elle. Il y a d’ailleurs une initiative parlementaire déposée par la présidente de la SKS Simonetta Sommaruga afin d’introduire ce droit qui existe au niveau de l’Union européenne.»
swissinfo et les agences
Les résultats de l’étude de l’Université de Saint-Gall sont basés sur une étude empirique au niveau national sur les achats effectués en ligne par les consommateurs suisses.
L’Institut de marketing et de commerce de la haute école saint-galloise a réalisé en janvier, pour la cinquième fois, un sondage concernant les habitudes d’utilisation d’internet de plus de 1100 Suissesses et Suisses.
Après cinq ans, une analyse a long terme des changements de comportement dans l’utilisation d’internet devient possible.
Selon une étude de la firme Symantec – entreprise de logiciels leader mondial de la sécurité et de la disponibilité d’information – les femmes font preuve de plus de retenue lors de leurs achats sur internet: un tiers des sondées sont prêtes à donner les numéros de leur carte de crédit au moment d’effectuer un achat en ligne alors que plus de la moitié des hommes n’ont aucun problème avec cela.
Toutefois, seulement un tiers des femmes qui achètent dans le Web par carte de crédit, tiennent compte du codage dans la transmission de données. Les hommes, eux, sont eux sur deux à se soucier de la sécurisation de la page où ils effectuent un achat.
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.