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Les désillusions des clubs romands

Waldemar Kita, Gilbert Kadji et Michel Coencas n’ont pas laissé que de bons souvenirs en Suisse.

A Neuchâtel Xamax, le nouvel homme fort, le Français Alain Pedretti, est sur le point d’être intronisé.

La méfiance à l’encontre de Len Smith, repreneur potentiel de Servette, s’inscrit dans la lignée de plusieurs désillusions vécues dans le football romand ces dernières années avec des investisseurs étrangers.

Le rôle obscur du Franco-Polonais Waldemar Kita, président du Lausanne-Sports de 1998 à 2001, a précipité la chute et la disparition du fleuron vaudois.

Même après sa démission, Waldemar Kita continuait à opérer en coulisses pour récupérer ses billes à travers une SA qui détenait les droits sur les transferts des joueurs.

Mais aussi Kadji, Coencas et Bonora

En Valais, le Camerounais Gilbert Kadji n’a jamais véritablement été accepté dans le microcosme local, malgré l’investissement à perte de 4 millions de francs. M. Kadji s’est définitivement retiré en 2002, contribuant au tremblement de terre au FC Sion, qui l’a précipité en Challenge League (LNB).

A Servette, les manœuvres de Michel Coencas ont rapidement débouché sur un véritable fiasco. Le Français, ancien président de Valenciennes, a démissionné en 2002 de son poste au premier prétexte, tout en conservant ses 30% dans le capital-actions. Son intronisation devait permettre d’assurer la transition après l’ère de Canal Plus. Il n’en fut rien.

Et personne n’a oublié à Neuchâtel le funeste épisode de Gian-Paolo Bonora, cet homme d’affaires italien qui n’a cessé de jouer à l’arlésienne, sans jamais déposer son baluchon à la Maladière.

Mais Xamax respire. Ce lundi va donner les pleins pouvoirs au Français Alain Pedretti, nouveau président du conseil d’administration et successeur de Freddy Rumo. M. Pedretti veut apporter une touche tricolore aux «rouge et noir», profitant des accords bilatéraux pour faire transiter de nombreux Français à la Maladière.

swissinfo, Jonathan Hirsch

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