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Les jeux de la Francophonie pour oublier Sion 2002 et 2006

«La Suisse a besoin de ce genre d’événement», selon Simon Epiney. Keystone Archive

Le conseiller aux Etats Simon Epiney milite pour la candidature de la Suisse aux jeux de la Francophonie de 2009. Le Valaisan y voit une occasion pour la Suisse de s'ouvrir davantage au monde. Et, pour son canton, d'oublier une double candidature malheureuse aux olympiades.

«3000 personnes d’une cinquantaine de pays doivent participer aux prochains Jeux d’Ottawa au Canada, explique Simon Epiney. L’organisation d’une telle manifestation en Suisse permettrait de mieux faire connaître notre pays et le fonctionnement de nos institutions».

Qu’on ne s’y trompe pas. Mélange de compétitions sportives et d’épreuves intellectuelles, ces joutes francophones n’ont pas du tout l’envergure des Jeux olympiques. Certains insistent même sur leur caractère «boy-scout».

«Ils ont, admet Simon Epiney, un esprit parfois bon enfant. Cependant, ils drainent avec eux de nombreux jeunes athlètes olympiques. De même que des jeunes s’intéressant à la culture et à l’art».

Et le conseiller aux Etats d’ajouter: «ces jeux concernent les communautés francophones de cinq continents. C’est une occasion unique de promouvoir notre image dans des régions où la Suisse est peu voire pas connue».

«La Suisse a besoin de ce genre d’événement», assure le Valaisan qui voit là aussi une occasion de promouvoir son canton. En effet, dans son projet, c’est à Martigny et à Monthey que reviendraient la responsabilité d’organiser les épreuves culturelles.

Mieux, après les échecs des candidatures aux Jeux olympiques de 2002 et de 2006, le Valais veut oublier. Et aller de l’avant en proposant un nouveau dossier.

«Le Valais, rappelle Simon Epiney, a développé un certain savoir-faire dans ce domaine. Quant aux infrastructures nécessaires à des jeux tels que ceux de la Francophonie, elles sont déjà existantes. Ce qui réduirait sensiblement les coûts».

Sûr de son coup, le conseiller aux Etats s’envolera d’ailleurs le 13 juillet pour Ottawa. Et, avec sa délégation, il y analysera l’impact de l’événement. Et si l’impression est bonne, le comité d’initiative lancera alors officiellement une étude faisabilité.

Jean-Louis Thomas

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