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Les nouveaux défis de Martina Hingis

Martina Hingis de retour sur le terrain de ses exploits passés. Keystone

Dix ans après le premier de ses cinq titres en Grand Chelem, un an après son come-back retentissant, Martina Hingis aspire encore à passer à la vitesse supérieure.

Numéro 7 mondial, la Saint-Galloise refuse de se mettre sous pression en affichant des objectifs précis. Mais elle rêve de s’illustrer à Melbourne, terrain de nombreux de ses exploits.

C’était exactement il y a dix ans. Agée de 16 ans, 3 mois et 26 jours (record absolu de précocité qui tient toujours!), Martina Hingis triomphait à Melbourne et devenait la plus jeune joueuse de l’histoire à soulever un trophée du Grand Chelem. Quelques semaines plus tard, elle s’emparait du fauteuil de numéro un mondial.

C’était il y a un an, à peine. Sortant de sa retraite de trois ans, Martina Hingis fêtait un retour remarqué sur le circuit professionnel. Avec une accession en demi-finale au tournoi de Gold Coast, puis une place en quart-de-finale à l’Open d’Australie. Un come-back retentissant pour «la princesse de Trübbach», désormais établie à Hurden (SZ).

Qui allait être suivi par une autre accession en quart de finale à Roland-Garros, deux tournois remportés (Rome, Calcutta), une participation au Masters et surtout une place de numéro 7 mondial.

Un plongeon dans l’inconnu

«Globalement, je peux me montrer satisfaite de la première année de ma nouvelle carrière, avoue Martina Hingis. N’oublions pas que je plongeais dans l’inconnu, que je devais retrouver mes sensations. Cela aurait pu être mieux, ou pire, mais ce n’est peut-être qu’un début.»

Aujourd’hui, Martina Hingis est attendue au contour. Son entrée en lice en 2007 s’est avérée moins convaincante (défaite en finale à Gold Coast et au premier tour à Sydney). En Grand Chelem, la Suissesse reste sur deux échecs prématurés, au 3e tour à Wimbledon et au 2e à l’US Open.

Elle veut se montrer fidèle au rendez-vous à Melbourne, où elle a triomphé à trois reprises (1997-1999), puis accédé à trois finales (2000-2002). Pour prouver qu’elle peut encore aller plus loin. «Mais je ne me fixe plus d’objectifs précis, clame-t-elle. Je n’ai pas besoin de me mettre inutilement sous pression.»

swissinfo, Jonathan Hirsch

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