Les poules ne peuvent plus être assurées
La Winterthur a décidé de ne plus accepter de nouveaux contrats d'assurances contre les épidémies affectant les volailles.
L’assureur affirme vouloir ainsi protéger ses clients actuels, au cas où la grippe aviaire devait se répandre.
Le groupe Winterthur est, selon lui, le seul à assurer contre les épidémies chez les volailles. Près de 3’000 éleveurs détenant au total près de deux millions d’animaux y ont conclu un contrat. Ces derniers jours, l’assureur a enregistré une forte augmentation des demandes.
«Face à un risque extraordinaire, comme la grippe aviaire, les éleveurs souhaitent conclure un contrat à la dernière minute. Les clients ont tendance à affluer en masse. Et l’assurance risque de ne pas pouvoir protéger ses anciens clients», explique le porte-parole de la Winterthur.
L’arrêt provisoire de nouveaux contrats est une mesure normale lorsque le risque dépasse la moyenne, ajoute Markus Seitz. Des mesures similaires avaient été prises lors de l’épidémie de grippe aviaire de 2000 en Italie et la fièvre aphteuse en 2002 et 2003.
Abattage systématique
L’assureur rappelle par ailleurs qu’il couvre toutes les épidémies et qu’il n’est pas là uniquement pour protéger ses clients face à la grippe aviaire. «Il s’agit d’une assurance collective pour les éleveurs de volailles», ajoute Markus Seitz.
Dans le cas où les autorités fédérales ordonneraient un abattage systématique des volailles, l’assureur devra couvrir les frais et le manque à gagner occasionné pour les éleveurs.
La Confédération versant, elle aussi, un dédommagement, l’assureur pourra toutefois déduire cette compensation de sa facture.
swissinfo
La Winterthur Assurance est la seule à couvrir les épidémies touchant les volailles.
Ces derniers jours, l’assureur a enregistré une forte augmentation des demandes.
Actuellement, il assure près de 3’000 éleveurs détenant au total près de deux millions d’animaux.
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