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Marc Rosset annonce sa retraite!

Une nouvelle défaite au premier tour... «Trop c´est trop», pour Marc Rosset. Keystone

Encore une fois défait dans un premier tour, cette fois-ci contre le Suédois Magnus Larsson, Marc Rosset annonce, à Wimbledon, qu'il met immédiatement un terme à sa carrière. Décision irrévocable?

Marc Rosset a créé la surprise lors de la première journée de Wimbledon. Pas vraiment sur le court, mais, sous le feu de la déception, à l’heure de la conférence de presse. «Je vais être court. C´est certainement mon dernier tournoi. Pour être franc, à moins que quelqu´un, demain, arrive à me faire changer d´avis, je pense que j´ai joué un simple pour la dernière fois. Trop c´est trop.»

Ainsi s’est exprimé le Genevois dans la foulée d’une défaite mortifiante, une de plus, comme il en a l’habitude depuis d’interminables mois. Sur le gazon londonien, Rosset (ATP 75) a subi la loi de Magnus Larsson (ATP 280) en cinq manches, 6-4 3-6 6-3 1-6 6-2.

Fantasque, le Suédois n’est pourtant plus depuis longtemps le joueur capable de renverser des montagnes. Relevant de blessures, il court désespérément après son tennis. Mais, sans livrer un grand match, Magnus Larsson a brisé la résistance de Rosset et lui a infligé sa dixième défaite dans un premier tour cette année.

Usé, engagé dans une incontestable chute, Marc Rosset comptait sur Wimbledon pour tenter d’inverser la tendance. L’an passé, n’était-il pas parvenu à atteindre les huitièmes de finale sur une surface qui ne lui sied guère?

Au niveau mental, le mal est fait pour le Genevois au moral déjà chancelant. Et l’ordinateur de l’ATP ne lui fera aucun cadeau. Dans quelques jours, pour la première fois depuis dix ans, le grand blond devrait être classé au-delà de la 110e place mondiale.

Marc Rosset disputera encore le double à Londres. Reste à savoir si son «annonce de retraite» sera effective ou s’il reviendra sur sa décision. Ce qui ne serait pas la première fois de sa carrière, lui qui avait récemment juré ne plus jouer la Coupe Davis avant de revenir à de meilleurs sentiments.

Mais si l’ancien champion olympique reste ferme sur ses positions, le tennis suisse perdra le joueur qui a le plus brillé dans son histoire, en restant longtemps classé dans le Top-Ten, menant la Suisse en finale de Coupe Davis en 1991 et battant tous les meilleurs as de la raquette. Rosset capable du meilleur comme du pire, c’est peut-être de l’histoire ancienne…

Jonathan Hirsch

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