La Commission internationale pour la protection des Alpes (CIPRA) demande à la Suisse de prendre position clairement en faveur de la Convention alpine et de sa mise en œuvre. Elle a adopté samedi une résolution sur cette question lors de sa réunion annuelle à Semmering (Autriche).
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swissinfo.ch et les agences
La décision récente de la Chambre basse du parlement suisse de refuser de ratifier les protocoles de la convention alpine est «incompréhensible», ajoute le document. La CIPRA estime que la Suisse s’isole davantage sur la question des Alpes.
La future ministre suisse de l’Environnement et des Transports Doris Leuthard présidera l’année prochaine la Convention alpine. La Suisse doit expliquer comment elle souhait façonner la vision commune d’une politique alpine durable, exigent les participants à la réunion dans leur résolution. La ratification des protocoles doit rester un objectif pour elle.
Les neuf protocoles sont liés aux domaines de l’aménagement du territoire et développement durable, de la protection des sols, des transports, de l’agriculture de montagne, de la protection de la nature et entretien du paysage, des forêts de montagne, du tourisme, de l’énergie et du règlement des différends.
La Convention alpine, ratifiée par la Suisse en 1999, est un traité international de protection des Alpes conclu par huit Etats alpins et par l’Union européenne. Elle couvre au total quelque 190’000 kilomètres carrés de territoire alpin.
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