L'affaire libyenne a continué à faire couler beaucoup d'encre dans la presse dominicale. Alors qu’on annonce que le rapport de la sous-commission de la commission de gestion du Conseil des Etats ne rendra sa copie sur l’affaire qu'en mars prochain.
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Deux semaines après le retour en Suisse de Max Göldi, l’affaire libyenne continue d’agiter la scène politique et médiatique suisse. Président du Parti démocrate-chrétien (PDC, centre), Christophe Darbellay dans la NZZ am Sonntag reproche à la présidente de la Confédération Doris Leuthard sa communication de lundi dernier sur l’action militaire envisagée pour libérer les Suisses retenus en Libye.
L’ancien ambassadeur de Suisse à Tripoli, Daniel von Muralt, explique dans la SonntagsZeitung que la Suisse est parvenue à libérer un troisième otage suisse grâce à un accord secret avec un proche du colonel Kadhafi. Le diplomate note par ailleurs qu’il a eu de profondes divergences de vues avec la ministre des Affaires étrangères Micheline Calmy-Rey concernant une offre de la Libye pour une sortie anticipée de la crise.
Dans le même journal, on apprend que le rapport des Commissions de gestion sur la gestion de la crise libyenne prendra du retard en raison de nouvelles auditions d’ici à novembre prochain. Il ne sera pas bouclé avant le printemps prochain, selon le sénateur Peter Briner, président de la sous-commission compétente.
Plusieurs anciens ministres – Elizabeth Kopp, Otto Stich, Adolf Ogi – ont également été appelés à se prononcer sur l’attitude du collège gouvernemental.
Les voix les plus apaisantes ont été celles de personnes qui ont directement souffert de la crise avec la Libye. Dans Le Matin Dimanche, le couple Hamdani regrette les polémiques. Retenu en Libye entre juillet 2008 et février dernier, Rachid Hamdani ne comprend pas pourquoi «on se tire dessus à l’interne». «On dirait que la Suisse n’est pas habituée au conflit». Selon lui, le pays a «un problème de manque de maturité».
A noter que le même Matin Dimanche donne le détail des scénarios envisagés à l’époque, selon ses informations, pour exfiltrer les deux Suisses de Libye.
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