Les Chambres ont avalisé la réforme de la prévoyance vieillesse, portée par le ministre de l'Intérieur Alain Berset.
(Keystone)
Après le Conseil des Etats, le Conseil national a donné jeudi son feu vert à la réforme des retraites. Les femmes pourraient ainsi devoir travailler jusqu’à 65 ans, au lieu de 64 actuellement. Le texte doit toutefois encore être validé définitivement vendredi lors du vote final au Parlement, avant d’être soumis au peuple.
La réforme de la Prévoyance vieillesse 2020 devrait passer le cap du Parlement. Après le Conseil des Etats (Chambre haute), le Conseil national (Chambre basse) l'a adoptée jeudi par 101 voix contre 91 et 4 abstentions. Le vote doit encore être confirmé vendredi. Le peuple pourra ensuite avoir le dernier mot, le 24 septembre prochain.
L'idée de la réforme est de s'adapter au vieillissement de la population tout en maintenant le niveau des rentes. Tous les partis représentés au Parlement s’accordaient sur cet objectif, mais c'est la manière de l’atteindre qui a profondément divisé la gauche et la droite. Deux visions diamétralement opposées se sont affrontées, l'une portée par le Conseil des Etats (Chambre haute) et l'autre par le Conseil national (Chambre basse). C’est finalement celle du Conseil des Etats qui s’est imposée.
La réforme prévoit quatre changementsprincipaux:
Les femmes devront travailler jusqu'à 65 ans dès 2021 sans compensation directe.
Le taux de TVA sera relevé de 0,6 point de pourcentage, pour renflouer l'assurance vieillesse.
Le taux de conversion du capital de prévoyance professionnelle sera abaissé de 6,8 à 6%. L’épargne du 2e pilier donnera ainsi droit à une rente moins élevée.
La baisse du taux de conversion sera compensée dans l’AVS (prévoyance étatique, 1er pilier). Un bonus de 70 francs sera accordé aux nouveaux rentiers et une augmentation de 150 à 155% du plafond de rente est prévue pour les couples mariés. Ces mesures seraient financées grâce à une augmentation des cotisations AVS de 0,3 point, partagée à part égale entre employés et patrons.
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