Quelle équipe pour le nouveau stade de Genève?

Sur le terrain, la situation n'est pas plus reluisante. Servette tremble pour décrocher son billet pour le tour final.

A quatre mois de l’inauguration du nouveau stade de Genève, les incertitudes sont nombreuses.

Durant l’entre-saison, des luttes intestines et des querelles d’influence au niveau des dirigeants du club avaient provoqué l’éviction de Lucien Favre, entraîneur à succès et aux qualités reconnues.

Ce dernier a été remplacé par le Tessinois Roberto Morinini, qui n’a toujours pas emballé les foules et convaincu le public des Charmilles.

L’inauguration d’un stade de la nouvelle génération

Le 14 mars 2003, deux ans après le FC Bâle, Servette sera le second club du pays à inaugurer son stade de la nouvelle génération. Mais avec quelle équipe? Et dans quelle catégorie de jeu?

A quatre rondes de la fin du tour qualificatif, les Grenat se traînent à peine au-dessus de la barre des huit meilleurs. Le scénario-catastrophe n’est pas exclu. Une chute dans le tour de promotion/relégation constituerait un affront suprême.

Les joueurs se retrouvent sous pression. «S’ils se démènent sur le terrain autant que nous l’avons fait en coulisses pour redresser les finances du club, Servette sera champion de Suisse en 2003», lançait Christian Lüscher, indiquant la couleur.

Imité par Pierre Aeschlimann, le directeur général du club. «Roberto Morinini doit terminer honorablement le tour qualificatif. Pas en se qualifiant dans l’urgence.»

Construit à la Praille, le nouveau stade de Genève pourra accueillir 30 000 spectateurs. Mais, vu le caractère exigeant des Genevois, seule une équipe attractive sera en mesure de les attirer.

swissinfo/Jonathan Hirsch