La Confédération a bien agi en achetant 13 millions de doses de vaccin contre la grippe porcine. Un rapport d'experts salue la stratégie fédérale concernant la pandémie du virus A (H1N1), mais pose un bémol concernant la communication et la coordination.
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«L’acquisition de vaccins dans le climat d’incertitude du début de la pandémie de grippe H1N1 était justifiée, de même que le nombre de doses de vaccin achetées», constate le gouvernement suisse sur la base d’une étude indépendante.
En juin 2009, la Suisse avait décidé d’acheter 13 millions de doses de vaccin pour 84 millions de francs suisses auprès des laboratoires pharmaceutiques britannique GlaxoSmithKline et suisse Novartis.
Or, 15% des Suisses seulement s’étant fait vacciner, la Suisse comme beaucoup d’autres pays s’est retrouvée avec d’importants stocks: 7 millions de doses au niveau fédéral et 1,2 million au niveau des cantons.
C’est en partie pour cette raison que le Conseil fédéral (gouvernement) a décidé de commander ce rapport sur la gestion de la grippe. Réalisé par des experts internationaux en collaboration avec le cabinet d’audit Ernst & Young, le rapport conclut que la Suisse n’en a pas trop fait pour protéger sa population car «à l’époque, les experts nationaux et internationaux supposaient qu’il fallait deux doses (deux vaccins) par personne».
Le rapport estime toutefois que la «procédure d’homologation du vaccin a été un peu plus lente que dans certains pays» et met en évidence des problèmes de «communication» et de «coordination».
En Suisse, environ 300’000 personnes ont consulté un médecin pour la grippe H1N1 depuis fin avril 2009, provoquant 570 hospitalisations et 20 décès.
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