Soulèvement de Belgrade: la Suisse a choisi son camp
A l'image des capitales occidentales, Berne a réagi jeudi soir aux événements de Belgrade en demandant aux autorités yougoslaves de ne pas recourir à la violence.
Dans un communiqué, le Département des affaires étrangères a déclaré jeudi soir être convaincu que le président yougoslave devait respecter la volonté du peuple et tirer les conséquences en se retirant.
Tour à tour, Berlin, Washington, Londres, Paris et Berne ont demandé à Slobodan Milosevic d’éviter un bain de sang et aux forces de sécurité yougoslaves de ne pas retourner leurs armes contre la population.
A l’appel de l’opposition, plus de 300 000 manifestants, venus de toute la Serbie, avaient afflué jeudi dans le centre de la capitale Belgrade. Dans la soirée, ils s’étaient rendu maîtres du Parlement et de la télévision d’Etat.
En fin de soirée, déjà, le chef de l’opposition Vojislav Kostunica s’adressait à la «Serbie libérée» en tant que «président».
swissinfo avec les agences
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