Stanislas Wawrinka, tête d’affiche helvétique
Le Vaudois est le seul rescapé suisse au tournoi de Gstaad, où il avoue se sentir particulièrement à l’aise.
Par le passé, Heinz Günthardt et Roger Federer sont parvenus à inscrire leur nom au palmarès de l’épreuve.
Gstaad s’est toujours nourri d’exploits helvétiques. A son tableau d’honneur figure depuis l’an dernier Roger Federer, qui avait pris le dessus sur le Russe Igor Andreev. En 1980, Heinz Günthardt (appelé à devenir président de Swiss Tennis au printemps 2006) avait le premier inscrit son nom au palmarès.
Les amateurs de tennis se rappellent aussi de la finale surprise de 1986, lorsque le Suédois Stefan Edberg, alors au sommet de son art, avait eu besoin de cinq sets, pour briser la résistance du pur outsider zurichois Roland Stadler. Puis en 1988 et en 1995, Jakob Hlasek s’était hissé par deux fois en finale, imité en 2003 par Roger Federer.
Le dernier des Helvètes…
Cette année, les données sont différentes. Federer absent, Rosset en quasi-retraite, Chiudinelli et Kratochvil blessés, Allegro, Bastl et Lammer éliminés au premier tour… Tous les espoirs reposent sur les seules épaules de Stanislas Wawrinka.
Désormais numéro 2 helvétique et classé 68e à l’ATP, le Vaudois vit sa meilleure saison. Après avoir franchi deux tours à Roland Garros, il a atteint une dimension supplémentaire.
Par chance pour lui, les spectateurs et les organisateurs, il reste toujours en lice dans le tournoi. Jeudi soir, il a battu l’Espagnol Fernando Verdasco et poursuit donc son aventure.
swissinfo, Jonathan Hirsch
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