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Tunisie-Suisse: un résultat équitable

Mario Cantaluppi, au centre, a ouvert la marque en faveur de l'équipe de Suisse. Keystone

Face à une sélection tunisienne privée de quelques titulaires de premier plan, la Suisse, également affaiblie par des absences de taille, a obtenu un match nul équitable, 1-1, à Tunis.

Cette rencontre amicale s’est déroulée pratiquement à huis clos. La désaffection du public a sans doute facilité, dans une certaine mesure, la tâche des Suisses. A Ljubljana, un mois plus tôt, les Slovènes, soutenus par leur public, avaient surmonté leur handicap numérique en seconde période.

A Tunis, l’enjeu n’était pas le même. Les deux coaches se sont livrés à des essais dans la perspective de leurs prochaines échéances. Du côté tunisien, le petit attaquant Zied Jaziri a fait oublier les titulaires Sellimi et Zitouni. Le sociétaire d’Etoile Sahel a été un danger constant pour ses adversaires.

Pour Enzo Trossero, l’important était de juger du comportement de Celestini dans le rôle de no 10. En première mi-temps, il a répondu à l’attente du coach en se montrant très présent dans les duels et clairvoyant dans ses passes. Après la pause, fatigué sans doute, il a connu, comme ses coéquipiers, un sérieux passage à vide.

Jörg Stiel a été moins heureux que Celestini. Il endosse une grande responsabilité sur l’égalisation tunisienne de la 68e minute. Il a sans doute laissé échapper l’occasion de se profiler comme le portier no 1. Henchoz, qui avait tant manqué contre la Slovénie, a incontestablement été le meilleur joueur suisse sur le terrain. Hakan Yakin mérite également une citation pour son agressivité en attaque, au même titre d’ailleurs que Comisetti.

Au coup d’envoi, seule la tribune centrale du stade est garnie. Et l’absence de spectateurs se combine très vite avec le manque d’intensité du jeu. Les Suisses prennent alors un léger ascendant, mais des erreurs à répétition de Fournier, emprunté dans son rôle de latéral, permettent aux Tunisiens de se montrer menaçants dans le premier quart d’heure.

Première alerte pour le gardien El Ouaer sur une demi-volée de Yakin détournée en corner. Trois minutes plus tard, l’attaquant des Grasshoppers, en position d’ailier gauche, décoche un centre soudain qui surprend la défense et Cantaluppi, démarqué, ouvre la marque de la tête (20e).

Les Tunisiens entament la seconde période le pied au plancher. Le coach Scoglio donne une orientation plus offensive à son équipe. Il procède à trois changements et fait entrer un attaquant supplémentaire, le puissant Laroussi. Surpris par la furia de leurs adversaires, les Suisses se retrouvent acculés sur la défensive.

A la 66e minute, Mhadhebi transperce le flanc droit de la défense suisse, mais seul devant Stiel, il enlève son tir. Deux minutes plus tard, Bouaziz fait preuve de plus de précision lorsqu’il expédie le ballon dans la cage vide. Stiel, à la réception d’une passe en retrait inconsidérée de Sesa, s’était lancé dans un dribble hasardeux.

Après cette égalisation, on pouvait craindre le pire. Mais les Tunisiens baissent le rythme. Et les deux équipes se sont finalement quittées sur le score de 1 partout.

swissinfo avec les agences

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