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Victoire difficile mais précieuse de la Suisse face aux Iles Féroé

Alexander Frei (à droite), auteur du but victorieux, est congratulé par Johann Vogel. Keystone

Samedi soir, en plein Atlantique Nord, l'équipe de Suisse de football a battu les Iles Féroé: 1 à 0. But de Frei à la 81e minute. Une victoire qui place la formation helvétique dans une position avantageuse au sein de ces éliminatoires de Coupe du monde.

C’est en effet sur une déviation en profondeur de N’Kuffo que Frei a marqué le but salvateur helvétique. Un but qui vaudra certainement de l’or, lors du décompte final de ces éliminatoires du Groupe 1 de la Coupe du monde.

Mais bon sang que cette victoire fut laborieuse à se dessiner! Certes, les conditions de jeu n’étaient pas idéales pour jouer au football: un terrain particulièrement étroit et bosselé, le vent de l’Atlantique Nord qui s’est levé en seconde mi-temps et une formation des Iles Féroé qui n’avait rien à perdre.

C’est ainsi que devant des Vikings au grand coeur, on a retrouvé les défauts propres à la «Nati»: une absence flagrante de changements de rythmes et un manque d’imagination et de créativité dans la phase finale.

Certes, cela s’explique en partie par la défection de plusieurs titulaires: Chapuisat en attaque et Fournier au milieu du terrain. Mais Sforza a tout de même effectué une bonne rentrée et Frei, en attaque, se révèle de plus en plus comme un avant de classe internationale.

D’ailleurs, comment imaginer que lorsqu’on possède en ses rangs des joueurs d’envergure comme Vogel, Muller ou Henchoz, la Suisse ne puisse prétendre battre les Iles Féroé et envisager une qualification pour la phase finale de la Coupe du monde?

Mais l’essentiel est là, la Suisse rentre des Iles Féroé avec trois nouveaux points en poche et peut donc envisager sa prochaine confrontation de mercredi contre la Slovénie, à Bâle, avec une certaine sérénité.

Avant le match, Vogel avait déclaré: «si nous ne sommes pas capables de battre les Iles Féroé, nous n’avons rien a faire dans un Mondial». Lui et ses coéquipiers auront en tout cas démontré qu’ils étaient capables de déjouer un match piège. De surcroît au bout du monde. De bon augure, en vérité, pour un prochain voyage au Japon et en Corée du Sud, en 2002…

Emmanuel Manzi

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