Adolf Ogi rempile pour un an à l’ONU
Les Nations unies ont reconduit le mandat d'Adolf Ogi. Il reste donc conseiller spécial pour le sport au service du développement et de la paix.
«J’ai pris note de cette décision avec beaucoup de plaisir, se réjouit Adolf Ogi. J’en suis à la première phase de mon travail. Je dois persuader, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’ONU, que le sport peut être un lien interculturel.»
«Je me donne encore une année pour passer à la concrétisation des projets lancés, confie l’ancien président de la Confédération. Je suis convaincu que le sport peut jouer un rôle important dans la construction d’un monde meilleur.»
120 000 francs payés par la Suisse
Cela dit, les activités onusiennes d’Adolf Ogi ne sont pas financées par l’ONU. Mais par le Département fédéral des affaires étrangères qui a versé, en avril 2001, 120 000 francs pour les frais administratifs et les voyages du conseiller spécial.
Un crédit qui court jusqu’en avril 2002. Et qui devra, lui également, être reconduit.
Nommé le 28 février 2001 par son «ami» Kofi Annan, Adolf Ogi reprend donc son bâton de pèlerin. Il entame, d’ailleurs, jeudi un long voyage qui le conduira successivement au Japon, à New York, et à Salt Lake City où il doit assister à l’ouverture des Jeux olympiques.
«Le sport doit aller à l’ONU, et l’ONU doit aller au sport.» Sans relâche, l’ancien conseiller fédéral passe désormais son temps à tisser des liens entre l’organisation qu’il représente et les instances dirigeantes du sport mondial.
Mathias Froidevaux
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