Avec huit Suisses au départ
L'élimination précoce de Roger Federer place la délégation suisse dans une position à Paris très inconfortable.
Kratochvil et Rosset vont en effet au-devant d’une mission quasi-impossible. Et seule, Patty Schnyder semble en mesure de passer quelques tours.
Avec la retraite de Martina Hingis, l’essentiel de l’attention suisse se concentrait sur le seul Roger Federer. Avec son élimination, tout le camp suisse se retrouve démoralisé.
Les possibilités de ses sept autres compatriotes (3 hommes, 4 femmes) apparaissent en effet limitées, sauf, peut-être, pour Patty Schnyder. Pour Michel Kratochvil et Marc Rosset, elles prennent les allures d’une mission quasi-impossible.
Retombé au 85e rang mondial depuis sa blessure, Michel Kratochvil n’a pas été gâté par le sort. Au premier tour, il doit composer avec l’Espagnol Juan-Carlos Ferrero, finaliste l’an passé et l’un des principaux favoris cette année encore.
Quant à Marc Rosset, sa 13e participation à Roland-Garros ne lui a pas porté bonheur: son adversaire n’est autre que le Brésilien Gustavo Kuerten, triple vainqueur à Paris.
Repêché au dernier moment dans le tableau principal, le St-Gallois Ivo Heuberger (ATP 134) affronte un rival modeste, l’Italien Giorgio Galimberti (ATP 117), mais sa tâche se corserait dès le second tour avec l’Argentin Juan Ignacio Chela, tête de série numéro 31.
Patty Schnyder capable du meilleur comme du pire
Côté féminin, plusieurs représentantes suisses se hisseront sans doute au second tour. Mais la Vaudoise Marie-Gaiané Mikaelian (WTA 38) gagnera alors le droit de défier Serena Williams, numéro un mondiale.
Avec Chanda Rubin pour Myriam Casanova ou Conchita Martinez pour Emmanuelle Gagliardi, les perspectives sont tout aussi corsées cette première semaine pour les autres Suissesses.
Seule Patty Schnyder (WTA 19) possède les moyens de fêter quelques victoires, qui sait même jusqu’en huitième de finale où elle retrouverait la Belge Justine Henin-Hardenne, no 4 mondiale.
Mais Patty Schnyder, toujours aussi fragile psychologiquement, est restée fidèle à elle-même ces derniers mois. Capable du meilleur comme du pire.
swissinfo/Jonathan Hirsch
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