Ce qui sépare la Suisse des grandes nations
A l'heure du bilan, Ralph Kruger dresse le constat de tout ce qui sépare encore la Suisse des grands du hockey.
Le salut helvétique continuera à passer par une solide organisation défensive.
«Techniquement et physiquement, nous restons vraiment très éloignés des meilleures équipes du monde», lance Ralph Krueger.
Au lendemain de l’élimination de la Suisse par la Slovaquie, Ralph Krueger relève les progrès accomplis. Mais il reconnaît simultanément que son équipe ne peut pas régater dans les mêmes eaux que le Canada, la Slovaquie ou la Suède.
Des progrès évidents
«Le salut de la Suisse passera toujours par un énorme travail défensif, explique le coach national. Nous ne disposons pas de superstars capables d’imposer un rythme offensif infernal.»
Ralph Krueger prend l’exemple du Slovaque Miroslav Satan ou du Suédois Peter Forsberg, qui ont qualifié à eux seuls leur équipe pour les demi-finales.
Les progrès de la Suisse dans d’autres domaines sont en revanche évidents. Notamment dans le jeu physique où ils ont tenu la dragée haute aux solides gabarits nord-américains ou nordiques.
«Un nouveau hockey a vu le jour, avoue Ralph Krueger. Il laissera toujours moins de place aux joueurs pas assez robustes.»
Sa sélection en Finlande avait pris du poids sur la balance. Les résultats ont suivi.
swissinfo, Jonathan Hirsch
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