Des stars au stade St-Jacques de Bâle
Après Valence, Liverpool et le Spartak de Moscou, le FC Bâle s'attaque à trois grands clubs européens.
Les Rhénans doivent affronter Manchester United, la Juventus de Turin et le Deportivo La Corogne pour le second tour de la Ligue des Champions.
Elles ne sont plus que 16 les équipes à pouvoir soulever le trophée de la Ligue des Champions. Et ainsi espérer succéder au Real de Madrid. Le FC Bâle fait partie de ces heureux élus.
Mais, la route est semée d’embûches pour les Rhénans. A côté des grosses cylindrées espagnoles, italiennes ou encore anglaises, le champion de Suisse fait encore figure de petit Poucet. Non seulement du fait de son budget mais également parce que son palmarès est vierge de tout exploit sur la scène européenne.
La preuve: les hommes de Christian Gross n’ont pas la faveur des bookmakers anglais. Cotés à 100 contre 1, ils sont loin derrière les quinze autres équipes.
Mais les pronostics sont faits pour être déjoués. Les Rhénans l’ont déjà prouvé au premier tour en boutant Liverpool, quadruple champion d’Europe (1977, 1978, 1981 et 1984), hors de la compétition.
Engagé dans le groupe D, le FC Bâle ne part pas battu d’avance. Il pourrait voler ici et là quelques points. Surtout sur sa pelouse du Parc Saint-Jacques où il recevra ses adversaires.
Beckham, van Nilsterooij…..
Le premier d’entre eux est anglais. Lauréat de la Ligue des Champions en 1968 et 1999, Manchester United sera le premier hôte des Bâlois le 26 novembre (match retour: 12 mars 2003).
Gisela Oeri, la mécène du club, se projete déjà sur le premier match contre Manchester. «Tout est ouvert. Devant son public, le FC Bâle peut battre les plus grandes équipes, même Manchester», lance-t-elle.
Ce match initial sera capital. Il conditionnera, à son sens, en grande partie la suite de la compétition pour les Bâlois. Un résultat positif les convaincra peut-être que rien n’est perdu d’avance dans ce groupe.
Facile vainqueur du groupe F (à 6 points du Bayer Leverkusen), la bande à Sir Alex Ferguson n’affiche pas une sérénité à toute épreuve. Preuve en est son classement en championnat d’Angleterre (5e à 8 points de Liverpool).
Le club mancunien, avec sa ribambelle de stars (Beckham, van Nilsterooij,…), n’en demeure pas moins un des fleurons du football européen. Au même titre que la Juventus.
Bonne nouvelle pour les Bâlois – les joueurs – David Beckham ne devrait pas être au rendez-vous du 26 novembre. Il est en effet absent trois semaines des stades. A cause d’une blessure aux côtes, a confirmé dimanche le site officiel de Manchester United.
Une Juventus fringante
Gagnant tout aussi aisé de son groupe, second du «calcio» à une petite unité de l’Inter de Milan, le club piémontais respire, lui, la sérénité.
La Juventus n’a perdu qu’un seul de ses 15 matches cette saison. Emmenée par un Alessandro Del Piero en grande forme, elle s’annonce comme le maillon fort de ce groupe D.
Le FC Bâle sera vite mis au parfum. Il va, en effet,jouer prochainement au Nuovo Stadio delle Alpi (11 décembre, match retour: 18 mars 2003).
Le Depor à la peine
Troisième et dernier rival, le Deportivo La Corogne aligne des prestations en dents de scie. Comme Manchester United. Les Galiciens peinent en Liga espagnole (9e). En revanche, ils brillent de mille feux en Ligue des Champions.
Second du groupe G, à égalité de points avec l’AC Milan, le Depor doit son excellent parcours à son attaquant hollandais Roy Makaay (7 buts). Les Bâlois devront surveiller de très èrrès cet homme de talent (match aller à la Corogne: 19 février 2003, match retour: 26 février 2003)
swissinfo/Raphael Donzel
En conformité avec les normes du JTI
Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative
Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !
Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.