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Etre réaliste, comme Xamax…

Les clubs suisses doivent revoir leurs ambitions à la baisse. Le FC Bâle demeure l’exception qui confirme la règle.

Neuchâtel Xamax a choisi depuis deux ans la voie de la raison avec un budget modeste.

«Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir », affirme encore Marc Roger, propriétaire du club. Un discours qui ne convainc plus personne, pas même sa garde rapprochée.

L’homme d’affaires français, qui a repris Servette en février 2004, tout comme la Société d’exploitation du Stade de Genève (Sesge), a perdu le peu de crédibilité qui lui restait encore.

Laissant miroiter de prétendus contacts avec de mystérieux investisseurs du Qatar, de Dubaï ou de Russie. Ou réaffirmant attendre des versements du mécène espagnol, Lorenzo Sanz, ancien président du Real Madrid, qui aurait déjà versé plus de 5 millions de francs pour Servette en 2004.

Un malaise profond

La responsabilité de Marc Roger dans la débâcle servettienne est énorme. Mais elle ne doit pas faire oublier qu’en février 2004, sans sa venue, Servette FC aurait déjà rendu l’âme. La preuve que le malaise est bien plus profond.

Le signe aussi que les années de vaches grasses sont révolues pour le football suisse, qui ne peut plus régater avec ses prestigieux voisins, sauf le FC Bâle (grâce à un mécénat actif).

A l’instar du FC Thoune ou de Neuchâtel Xamax, les clubs suisses doivent revoir leurs ambitions à la baisse. «Notre objectif, c’est le maintien en Super League et éviter les dettes», martèle Alain Pedretti, le président français du Conseil d’administration de NE Xamax.

Pour y parvenir, le budget se monte à 4,5 millions de francs. Très éloigné des 12 millions budgétisés voici quelques mois par Marc Roger au Servette FC.

swissinfo, Jonathan Hirsch

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