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Le FC Bâle veut gagner des millions

En attendant les millions, le FC Bâle s'entraîne à Glasgow. Keystone Archive

Les champions de Suisse jouent gros, mercredi soir à Glasgow, en Ligue des Champions. Pour leur avenir sportif et financier.

D’abord à Glasgow, puis plus tard au Parc Saint-Jacques, le FC Bâle dispute deux des matches les importants de son histoire.

Pour son entraîneur Christian Gross, il s’agit même «de l’échéance la plus capitale depuis son arrivée au club en 1999.»

Après s’être défait du champion de Slovaquie (Zilina), les Rhénans s’attaquent en Ligue des Champions à un morceau bien plus difficile, mais pas inaccessible.

Le Celtic Glasgow reste d’ailleurs sur deux éliminations face à des clubs suisses, en 1991 face à Neuchâtel Xamax et en 1998 face à Zurich.

En position de favori

Mais, champion d’Ecosse à 38 reprises, le Celtic Glasgow, emmené par son attaquant-vedette suédois Henrik Larsson, part en position de favori.

Sportivement parlant, le FC Bâle, en cas de qualification, est assuré de disputer six matches éliminatoires, face à quelques uns des ténors européens.

Financièrement, les perspectives sont alléchantes: s’il passe l’écueil écossais, le champion suisse est certain de toucher une manne d’au moins 8,5 millions de francs, selon le règlement de la Ligue des Champions, généreux en primes et en recettes de télévision.

En cas de succès face au Celtic, chaque joueur recevra un minimum de 50’000 francs. Sans parler des recettes liées aux spectateurs qui ne manqueraient pas de venir en masse au Parc Saint-Jacques.

A guichets fermés

Ainsi, le match retour face au Celtic est d’ores et déjà annoncé à guichets fermés (30’000 spectateurs).

Avec son stade ultra-moderne, ses titres de champion suisse et de vainqueur de la Coupe ainsi qu’avec son budget de 30 millions de francs, le FC Bâle s’est déjà échappé dans la hiérarchie helvétique, où seul Grasshopper peut encore le suivre au niveau des moyens financiers.

S’il se qualifiait, il pourrait encore creuser l’écart par rapport aux rivaux nationaux. Mais la mission s’annonce délicate.

A ce jour, un seul club suisse s’est qualifié pour la phase finale de la Ligue des Champions, soit Grasshopper en 1995 et 1996. Avec comme entraîneur un certain Christian Gross. De bon augure?

swissinfo/Jonathan Hirsch

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