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Morne saison pour Lausanne et Fribourg Gottéron

Deux clubs romands sur trois ne participeront pas aux play-off pour le titre.

Bons derniers et largement distancés, Lausanne et Fribourg ne sont jamais parvenus à trouver leur rythme de croisière.

Lausanne dans les play-out pour la 4e année consécutive: la nouvelle est peu surprenante. Si ce n’est le faible nombre de points réalisés (22 en 44 matches), soit le plus mauvais résultat depuis le retour des Vaudois en LNA.

Sans être une sensation, la présence de Fribourg Gottéron est plus désagréable pour les supporters romands. Annoncés comme candidats au club des huit premiers, les Fribourgeois ont très rapidement été distancés et n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

Avant le début des séries, le bilan romand est plutôt mitigé. Lausanne et Fribourg luttant contre la relégation, seul Genève/Servette s’est qualifié dans le bon groupe.

Lausanne contre Kloten

En demi-finales, les Vaudois se mesureront à Kloten, sans grand espoir de l’emporter, alors que Fribourg partira avec les faveurs de la cote contre Langnau. Les deux perdants en découdront au tour suivant et le battu se frottera au champion suisse de LNB, pour préserver sa place en LNA.

A Lausanne, les années se suivent donc et se ressemblent. Malgré le 2e meilleur public de Suisse (après la BernArena), les dirigeants ne sont toujours pas parvenus à mettre sur pied une équipe qui tient la route.

Le tir sera peut-être corrigé l’hiver prochain, avec les arrivées prévues de l’international Olivier Keller (Lugano), Gaëtan Voisard (Zoug) et Jean-Jacques Aeschlimann (Lugano).

Encore faut-il ne pas culbuter en LNB. Le départ subit ce mardi en Floride de la star Martin Saint-Louis, appelé au chevet de sa femme enceinte, pourrait troubler la sérénité des Lions lausannois.

La politique de Fribourg mise en cause

A Saint-Léonard, la politique des transferts peut être mise en cause. Les choix tactiques du directeur Roland von Mentlen sont discutables.

Mauvais choix d’entraîneurs (Evgeny Popichin, remplacé par Mike McParland, tous deux en panne de succès), d’étrangers (deux défenseurs similaires en défense, soit Rhodin et Lintner) et engagement de joueurs de second plan qui peinent à trouver leurs marques.

«Nous composons avec nos moyens financiers», plaide Roland von Mentlen. Peut-être, mais d’autres clubs (Rapperswil, Ge/Servette) font bien mieux avec autant, si ce n’est moins, de possibilités financières.

swissinfo/Jonathan Hirsch

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