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Un Genevois met le cap au Grand Sud

Il y a quatre ans, Dominique Wavre se préparait déjà à quitter les Sables d'Olonne. Keystone Archive

Dominique Wavre va prendre le départ à sa deuxième édition du Vendée Globe Challenge le dimanche 7 novembre.

C’est le seul Suisse –sur les vingt skippers inscrits – au départ de cette course en solitaire et sans escale qui quittera les Sables d’Olonne.

«Le tour du monde, par les trois caps, en solitaire, sans escale et sans assistance.» Le règlement du Vendée Globe Challenge tient tout entier dans cette formule laconique.

Le 7 novembre prochain, ils seront vingt skippers à s’élancer des Sables d’Olonne (France) pour y revenir trois mois plus tard. Le record à battre est de 93 jours, 3 heures, 57 minutes et 32 secondes.

Il est détenu par le Français Michel Desjoyeaux (PRB), qui termina 24 heures devant la jeune Anglaise Ellen MacArthur (Kingfisher) lors de la dernière édition en 2000/01.

Un seul Suisse

Tous les quatre ans, les monocoques de 60 pieds (18,28 mètres) reprennent leurs droits sur leurs cousins à plusieurs coques. La plus célèbre des circumnavigations s’apprête à faire frémir le grand public pour la cinquième fois.

Parmi les concurrents, majoritairement français, le Genevois Dominique Wavre (Temenos) sera le seul à arborer le pavillon suisse (voir encadré).

Suite à son chavirage lors de la Transat anglaise de juin dernier, le Vaudois Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat-Armor Lux) a été contraint d’annuler sa participation.

Il passera l’hiver au chantier. Rappelons que Stève Ravussin, lui, navigue en trimaran. Les multicoques de 60 pieds ne sont pas conçus pour naviguer dans les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants. Ils ne sont donc pas au départ du Vendée Globe Challenge.

Plusieurs favoris



Au rayon des favoris, notons la présence, sur des voiliers similaires, de Jean Le Cam (Bonduelle) et de Roland Jourdain (Sill et Véolia).

Mais le Britannique Mike Golding (Ecover), vainqueur de la Transat anglaise, pourrait bien souffler la pôle position à un Français pour la première fois de l’histoire de la course.

Ceci sans oublier la présence de nombreux challengers, dont deux femmes: Anne Liardet (Roxy) et Karen Leibovici (Benefic).

Un peu d’histoire

Né en 1989, sous l’impulsion du marin Philippe Jeantot, le Vendée Globe Challenge a souvent été comparé à «l’Everest de la voile» par les observateurs.

Au centre d’un imbroglio juridico-financier, il y a deux ans, son créateur a dû renoncer à la paternité de l’événement. La course est aujourd’hui gérée par le Conseil Général de Vendée, présidé par le politicien français Philippe de Villiers.

Elle voit défiler à chaque édition, «plus d’un million de spectateurs» sur les quais des Sables d’Olonne.

swissinfo, Pierre-Antoine Preti

Le Vendée Globe Challenge, la course autour du monde en solitaire, sans escale, s’élance le dimanche 7 novembre.
Vingt skippers, dont deux femmes, prendront le départ. Le record à battre est de 93 jours, 3 heures, 57 minutes et 32 secondes.
Dominique Wavre, seul skipper suisse en lice, annonce vouloir «se battre pour la gagne».

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