Une équipe venue défendre l’honneur de son pays

Le mélange des genres proposé durant le tournoi a séduit les experts et les spectateurs, qui ont par moments assisté à de hauts faits.

Avec un représentant canadien, un slave et un scandinave, la formule adoptée semble avoir fait ses preuves.

Ne pas inviter le Team Canada, en plus du HC Davos, paraît tout simplement inconcevable. Un peu comme Rio sans carnaval, pour reprendre l’expression d’un des responsables du tournoi. Année après année, les représentants à la feuille d’érable animent le tournoi avec l’engagement qu’on leur connaît.

«Nous venons à Davos pour faire honneur à notre pays, nous ne cherchons pas seulement à participer, mais aussi à nous imposer», lâche Mike Maneluk, l’efficace centre-avant de Lugano et pilier, l’espace de six jours, de l’équipe nord-américaine.

Pour Christian Matte, le Québécois des ZSC Lions, «les Canadiens évoluant en Suisse goûtent à cette semaine passée entre eux, sur et en dehors de la glace, parfois même avec leur famille».

Des Allemands comme le sel dans la soupe

Une invitation est régulièrement réservée à un représentant allemand. Les Requins de Cologne, champions nationaux, furent l’équipe la moins populaire du tournoi, en raison notamment de la personnalité très tranchée de leur entraîneur Hans Zach. «Le club allemand, c’est un peu comme le sel dans la soupe», soulignait encore le speaker du Stade de Glace au moment de la remise des prix.

Quant aux deux derniers invités, ils ont connu des fortunes diverses. Emmenés par l’éblouissant Petteri Nummelin (renfort de Lugano), TPS Turku s’est distingué par son hockey-champagne. Au contraire des hommes du Sparta Prague, qui n’ont jamais véritablement décollé. Sans doute ne seront-ils pas conviés une troisième fois à la Coupe Spengler dans douze mois.

swissinfo/Davos, Jonathan Hirsch