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Aujourd’hui en Suisse

Bonjour à vous, Suisses résidant à l’étranger, 

C’est Olivier à Berne. 

L’affaire Crypto sera une nouvelle fois au cœur de notre sélection de l’actualité du jour. Nous nous intéresserons plus précisément au fonctionnement d’une Commission d’enquête parlementaire. 

Bonne lecture !

Cendrier et tasse de café sur une table.
swissinfo.ch

En Suisse, il a y quelques années déjà que la cigarette n’est plus en odeur de sainteté et rares sont les endroits publics où il est permis de fumer. Pourtant, quelques cafés, bars et restaurants font de la résistance.

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En principe, une loi fédérale interdit de fumer dans les lieux publics depuis le 1er mai 2010. Cela vaut bien entendu aussi pour les endroits où l’on consomme nourriture et boissons. Cependant, la loi permet quelques exceptions, par exemple si l’établissement dispose d’un fumoir séparé.

Fédéralisme oblige, les cantons appliquent la loi de manière plus ou mois souple. Certains se montrent très restrictifs tandis que d’autres – une dizaine – se contentent des standards minimaux imposés par la loi fédérale.

Parmi les cantons les plus conciliants en matière de fumée, il y a le Jura, peut-être parce que l’industrie du tabac y a historiquement eu une grande importance économique. Sur 270 bars et restaurants du canton, neuf ont une patente d’établissement fumeur. Inconscience ou petits îlots de liberté? Nous vous laissons juges. 

  • Notre reportage dans les établissements fumeurs de Porrentruy
  • Ce n’est pas forcément connu, mais la Suisse produit aussi du tabac, comme le rappelait swissinfo.ch en 2015
  • Découvrez l’histoire du tabac en Suisse au travers des archivesLien externe de la RTS


Les machines exportés par Crypto étaient truquées pour pouvoir espionner leurs utilisateurs. Keystone / Rama/lizenz Cc-by-sa-2.0-fr

L’affaire d’espionnage liée à l’entreprise zougoise Crypto AG continue de faire des vagues en Suisse. Bon nombre d’élus en appellent désormais à la création d’une Commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur ce qui serait la plus grosse opération d’espionnage depuis 1945.

Vous ne savez pas vraiment ce qu’est une Commission d’enquête parlementaire? Ce n’est pas étonnant. Cet outil très lourd n’est que rarement utilisé; jusqu’à présent on n’y a eu recours qu’à quatre reprises.   

Dans un article, notre correspondante au Parlement résume les points à connaître pour comprendre ce que sont les Commissions d’enquête parlementaires suisses. 

Logo de l aéroport de Genève
sda-ats

Autre affaire d’espionnage dans cette sélection, avec un projet d’attentat islamique déjoué à Genève. Cela n’a pas dépassé le stade du projet grâce aux informations fournies par les services de renseignements américains.

L’affaire a été dévoilée par le quotidien romand Le Temps. La cible de l’attentat était un site comptant une centaine de cuves d’hydrocarbures à Vernier, pas très loin de l’aéroport de Genève-Cointrin.

Au terme d’une enquête de longue haleine, Le Temps révèle que l’auteur du projet est un Genevois de 25 ans converti à l’islam et qui avait rejoint les rangs de l’Etat islamique. L’homme est actuellement détenu au Kurdistan syrien.

Le pire a été évité, mais la prudence reste de mise. Différents intervenants interviewés par les médias suisses sont en effet d’avis que de tels actes restent toujours possibles. 

Panneau d appartements vendus
Il faut avoir un portefeuille de plus en plus garni pour accéder à la propriété en Suisse. © Keystone / Salvatore Di Nolfi

Déménager en Suisse coûte cher, en particulier dans les villes. Selon une analyse de la banque Raiffeisen, un locataire qui change d’appartement dans une ville verra son loyer augmenter en moyenne de 35%.

Cette situation pousse les citadins suisses à quitter les villes pour aller habiter des communes rurales périphériques qui connaissent un véritable boom immobilier. Quant aux villes, elles ne continuent à s’étendre que «grâce à l’afflux d’immigrants qui n’ont qu’une connaissance limitée du marché immobilier local», relève la banque.

La banque Raiffeisen précise encore que la propriété reste la solution la plus avantageuse. Mais compte tenu des fonds propres à apporter, elle devient de plus en plus inaccessible aux revenus modestes.

Pour mémoire, les citoyens ont refusé il y a quelques jours à peine l’initiative populaire «Davantage de logements abordables». Emanant des associations de défense des locataires, celle-ci demandait que 10% des nouveaux logements construits soient d’utilité publique et à des loyers modérés. 

  • L’analyseLien externe de la Banque Raiffeisen rapportée dans les colonnes du quotidien 24 heures
  • Les résultats du vote du 9 février sur l’initiative «Davantage de logements abordables»
Cœurs rouges en papier suspendus à un fil par des pincettes
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C’est la Saint-Valentin. Partout en Suisse la journée de l’amour est célébrée, que ce soit dans le commerce, dans les médias ou en privé. Mais qu’en est-il des Suisses de l’étranger? Nous vous avons posé la question.

Be my Valentine ou Happy Valentine’s Day – peut-on lire un peu partout. Et ce n’est pas un hasard si c’est en anglais, car cette coutumeLien externe est originaire de Grande-Bretagne. Elle est restée vivace dans le monde anglo-saxon avant de s’étendre au reste de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale.

La Saint-Valentin jouit toutefois d’une assez mauvaise image. «Du pur commerce» ou encore «une invention de l’industrie florale» nous dit notre communauté. Et effectivement: la première page proposée lorsque l’on fait une brève recherche sur la signification de la Saint-Valentin sur Internet est celle d’un magasin de fleurs suisse.

Vous avez été très nombreux à répondre à l’appel de SWI swissinfo.ch sur la Saint-Valentin. Que ce soit aux Émirats Arabes Unis, en Finlande, au Venezuela, au Kenya, en Tunisie, à Port-au-Prince, en Égypte ou aux Philippines… elle est célébrée dans le monde entier, selon les Suisses de l’étranger. Au Liban, des soirées sont mêmes organisées la veille de la Saint-Valentin.

Seule Frydda Schüsselin nous dit qu’en Uruguay cette fête n’est pas célébrée et qu’elle n’a pas de signification pour elle non plus.

En Catalogne, Martine Elisabeth Hug Simon nous apprend qu’«ici, on célèbre plutôt la Fête de Sant JordiLien externe». Le 23 avril, la tradition veut que les hommes offrent des roses aux femmes et les femmes un livre aux hommes en retour.

En revanche, la majorité de notre communauté ne fait rien de particulier le jour de la Saint-Valentin. «Chez nous, c’est la Saint-Valentin tous les jours», écrit Jürg Spinner, marié depuis plus de 50 ans, depuis la Finlande. Il en va de même pour Jolanda Spaar Romeo en Italie, mariée depuis 47 ans.

Que vous la célébriez ou pas, SWI swissinfo.ch vous souhaite de passer une belle journée de l’amour et de l’amitié.

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