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Haro sur les mères possessives

L’affiche du spectacle. tpr.ch

A la Chaux-de-Fonds, Gino Zampieri crée «La mienne s'appelait Régine», pièce de l'auteur français Pierre Rey.

Ce contenu a été publié le 05 avril 2004 - 15:10

Le metteur en scène et directeur du Théâtre populaire romand (TPR) s'attaque ici aux problèmes familiaux et à leurs conséquences éducatives.

En rénovation depuis cinq ans, l'Heure bleue a ouvert ses portes à la Chaux-de-Fonds au début de l'automne 2003. Fierté de la ville, cette très belle salle à l'italienne est placée sous la responsabilité artistique du metteur en scène et directeur du TPR (Théâtre populaire romand) Gino Zampieri.

Jusqu'à présent, celui-ci disposait seulement de la salle Beau Site pour y programmer créations et accueils. Aujourd'hui, il entend donner une nouvelle identité à L'Heure bleue – jadis fortement marquée par l’esprit des tournées Karsenty - en y présentant des «pièces à réflexion», comme il dit.

Familiariser le public

Zampieri sera donc à l'Heure bleue à partir du 6 avril où il crée «La mienne s'appelait Régine», pièce du Français Pierre Rey.

«Je souhaite, confie le metteur en scène, constituer un public pour l'Heure bleue et le familiariser avec notre travail. Une fois cette familiarité établie, les spectateurs auront envie de découvrir nos créations à Beau Site, salle jugée à tort difficile d'accès, car longtemps placée sous le signe d'un théâtre socio-politique.»

Mère castratrice

«La mienne s'appelait Régine» sera donc ouverte à tous les publics. De sorte que chaque spectateur, averti ou non, puisse déchiffrer librement la pièce.

Son sujet s'y prête justement puisqu'il s'agit de la famille. Ici, le mari et la femme attendent le retour de leur fils Camille, parti suivre un stage de formation.

La mère a tyrannisé le père pendant toute une vie. Castratrice, elle s'acharne aujourd'hui sur son fils qu'elle veut pour elle toute seule. Les choses s'aggravent quand celui-ci revient accompagné d'une petite amie, Régine.

«Peut-on se demander de manière caricaturale si des parents affectueux auraient pu éviter à Hitler de vouloir dominer le monde?»

Question que pose Zampieri en se penchant sur une histoire banale de prime abord, mais, qui en profondeur, s'attaque au grave problème éducatif.

swissinfo, Ghania Adamo

En bref

- «La mienne s'appelait Régine», avec Lise Visinand André Pomarat Diego Todeschini Romaine De Nando, dans une mise en scène de Gino Zampieri.

- A voir à l’Heure bleue, à La Chaux-de-Fonds, du 6 au 18 avril. Puis à Bienne (Théâtre Palace, 14 avril), à Delémont (Salle du Château, 16 avril) et à Moutier (Chantemerle, 20 avril).

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