«Mon rêve, c’est la Royal Ballet School à Londres»
24 janvier, 22 heures, Kana Arai et Natsuka Abe, 16 ans, arrivent à Lausanne accompagnées de Miwa Horimoto, directrice de l’école Acri-Horimoto Ballet Academy. «Je ne suis pas fatiguée, mais plutôt excitée», lance Kana malgré les 18 heures de voyage. Reportage de swissinfo.ch.
Ce contenu a été publié le 30 janvier 2014 - 10:52Cette année, 71 danseurs participent au Prix de Lausanne, dont 21 japonais. Depuis plusieurs années, ces derniers sont toujours les plus nombreux. «Cela s’explique du fait que, au Japon, il y a beaucoup d’écoles de haut niveau mais pas de compagnies de danse où, comme en Suisse, les danseurs sont salariés. Comme les Japonais doivent quitter leur pays pour devenir professionnels, le Prix est certainement le meilleur moyen d’arriver», explique Miwa, qui a travaillé au Théâtre de Bâle durant sa jeunesse.
Miwa amène ses élèves au Prix de Lausanne depuis dix ans, pour sa plus grande fierté. Natsuka, dont la mère et la grand-mère avaient fait de la danse classique, a commencé à 3 ans «tout naturellement», et elle a décidé d’en faire son métier. «Mon rêve, c’est d’aller au Royal Ballet School à Londres!»
Pour le Prix, Kana a préparé une danse classique et une contemporaine, «Le Sacre du printemps», où elle se transforme en animal. «J’essaie d’imaginer ce que ressent quelqu’un sur le point d’être tué: la peur et l’angoisse», raconte-t-elle. Son but, c’est la «Royal Winnipeg Ballet School» au Canada. «Je sais que ce sera très difficile pour moi de rentrer au Japon si je deviens professionnelle, mais c’est ce que je veux faire et je me suis faite à cette idée.»
«Le Prix de Lausanne est aussi un des meilleurs endroits pour rencontrer un bon directeur de ballet», déclare Miwako. Natsuka et Kana écoutent solennellement leur maîtresse mais, pour l’instant, elles ne pensent qu’au concours qui commence dans deux jours.
(Photos: Thomas Kern, swissinfo.ch; Texte: Kuniko Satonobu, swissinfo.ch)
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