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Interrogé à Zurich, Edouard Saroussi blanchit le président israélien Ezer Weizman

Entendu jeudi par la police israélienne, Ezer Weizman a répondu aux soupçons de fraude fiscale et de corruption qui pèsent sur lui. Dans le même temps, interrogé par des policiers suisses, l’homme d’affaires Edouard Saroussi aurait disculpé son «ami».

Entendu jeudi par la police israélienne, Ezer Weizman (photo) a répondu aux soupçons de fraude fiscale et de corruption qui pèsent sur lui. Dans le même temps, interrogé par des policiers suisses, l’homme d’affaires Edouard Saroussi aurait disculpé son «ami».

Pendant qu’à Zurich des inspecteurs suisses et israéliens interrogeaient, Edouard Saroussi, à Jérusalem des officiers supérieurs de la police israélienne posaient toute une série de questions au président de l’Etat hébreu.

Un double interrogatoire pour tenter de déterminer les raisons qui ont poussé l’homme d’affaires français domicilié en Suisse à verser 900.000 dollars à Ezer Weizman. A ce jour, Edouard Saroussi a toujours prétendu avoir simplement cherché à «aider son ami le président». Et, selon le journal israélien Yediot Aharonot, il aurait réaffirmé, jeudi, à Zurich, qu’il n’avait fait que d’offrir «des cadeaux à un ami». En admettant toutefois qu’il entretenait des liens d’affaires avec Ezer Weizman.

Entre-temps, à l’issue des interrogatoires de Zurich et de Jérusalem, selon une source proche du ministère israélien de la Justice, les enquêteurs de la brigade criminelle israélienne auraient acquis l’intime conviction qu’Ezer Weizman n’a pas touché de pots-de-vin et qu’il ne peut donc, en aucun cas, être soupçonné de corruption.

Selon cette même source, Edouard Saroussi aurait loué les services d’Ezer Weizman comme conseiller dans plusieurs opérations financières. La seule charge qui pourrait être, en l’occurrence, retenue contre le président est de n’avoir pas déclaré au fisc les fameux «cadeaux» d’Edouard Saroussi.

A Jérusalem, le porte-parole de la police israélienne refuse de commenter ces informations en provenance du ministère de la Justice. D’autant que le ministre de la Justice, le travailliste de gauche Yossi Beilin, ne cache pas sa bienveillance, voire sa sympathie, envers Ezer Weizman.

Simon Léger, Jérusalem

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