
Une fin de saison exceptionnelle
Douzième du classement Race l'année passée, Roger Federer a grignoté six places et ainsi fait son entrée dans le Top 8 en 2002.
Le Bâlois doit cette belle progression à une fin de saison menée tambour battant.
Vainqueur à Sydney et Hambourg, finaliste à Milan et Miami, Roger Federer a débuté l’année 2002 sur les chapeaux de roue.
A la faveur de ces coups d’éclat, il pointe à la seconde place du classement Race avant le tournoi du Grand Chelem de Roland-Garros.
Mais à Paris, le No 1 suisse marque un sérieux coup de frein, avec son élimination au premier tour. Un mois plus tard, sur le gazon de Wimbledon, second coup de théâtre: il est à nouveau éjecté d’entrée de jeu.
Le protégé de Peter Lundgren est alors en proie au doute. Sa confiance est au plus bas d’autant plus qu’ en août, il doit faire face à la mort accidentelle de Peter Carter, son ami et capitaine de l’équipe de Suisse de Coupe Davis.
Jusqu’à l’US Open, le Bâlois ne gagne que six de ses 14 matches. Le rendez-vous new-yorkais est, heureusement pour Federer, synonyme de déclic.
Huitième de finalistes à New York, quart de finaliste à Moscou, Madrid et Paris-Bercy, demi-finaliste à Bâle, vainqueur à Vienne, le Bâlois termine la saison en fanfare. Et arrache les points nécessaires à sa qualification pour le Masters de Shanghai.
swissinfo/Raphael Donzel

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