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Aujourd’hui en Suisse

Chères lectrices, chers lecteurs,

La recherche de la personne idéale pour succéder à la conseillère fédérale Viola Amherd occupe aujourd’hui encore les médias suisses - il semble que personne ne veuille de ce poste.

Également à l’affiche de cette sélection de l’actualité suisse du jour: les dernières mesures de lutte contre la pauvreté, les problèmes urgents dans les foyers pour femmes battues et de nouvelles cyberattaques contre la Suisse.

Bonne lecture.

Séance du Conseil fédéral
Keystone / Anthony Anex

On ne se bouscule pas au portillon pour entrer au Conseil fédéral: la plus haute fonction du pays a-t-elle perdu de son attrait?

Un poste se libère au Conseil fédéral – et personne n’en veut. C’est ce qui semble se passer actuellement. Comme nous nous l’indiquions hier, les différentes personnalités du Centre susceptibles de reprendre le siège que Viola Amherd quittera à la fin mars indiquent ne pas être intéressées par le poste.

«Un cauchemar plutôt qu’un job de rêve», titre ce mardi l’Aargauer Zeitung, qui énumère les raisons pour lesquelles personne ne veut plus faire partie du Conseil fédéral. D’une part, la domination des ministres de droite décourage les candidats du Centre. Les alphas Albert Rösti (UDC) et Karin Keller-Sutter (PLR) dicteraient la marche à suivre.

La polarisation, qui implique un ton plus rude et des attaques personnelles, a également rendu la fonction moins attrayante. Enfin, siéger au Conseil fédéral présente un autre inconvénient majeur: il ne reste plus beaucoup de temps pour la vie privée. Le chef du groupe parlementaire du Centre, Philipp Bregy, a renoncé à cause de ses enfants (trois et huit ans). L’équilibre entre vie professionnelle et vie privée a aussi fait son chemin au Conseil fédéral.

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Modéré par: Samuel Jaberg

Comment les événements politiques ou économiques récents ont-ils influencé votre confiance dans le gouvernement suisse?

Alors qu’elle était habituellement connue à l’étranger pour le degré de confiance élevé dont jouissent ses autorités, la Suisse est en train de traverser une crise de confiance. Comment l’expliquez-vous?

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Homme marchant devant un mendiant assis dans la rue
Keystone / Salvatore Di Nolfi

La pauvreté en Suisse: le Conseil fédéral lance la politique nationale de lutte

En Suisse, environ 700’000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté, soit environ 8% de la population. 600’000 autres personnes sont menacées de pauvreté, le taux étant particulièrement élevé chez les familles monoparentales, les personnes âgées et les migrants.

Malgré des années d’efforts, le nombre de personnes touchées par la pauvreté est resté stable. Le Conseil fédéral a désormais introduit une politique nationale de lutte contre la pauvreté, avec un monitoring de la pauvreté et une stratégie spécifique de lutte, afin de mieux comprendre et d’améliorer la situation des personnes concernées.

Un élément central de la nouvelle politique de lutte est la création d’un Conseil permanent pour les questions de pauvreté, composé de personnes touchées par la pauvreté. Ce Conseil doit conseiller l’administration et la politique et servir de point de contact pour les médias et la politique qui recherchent l’avis des personnes concernées. Il doit contribuer à rendre la lutte contre la pauvreté plus efficace en intégrant la perspective des personnes concernées dans les processus de décision politique.

La nouvelle politique de lutte contre la pauvreté de la Confédération a pour objectif de réduire de moitié le nombre de personnes touchées par la pauvreté d’ici 2030. Outre l’amélioration de l’aide sociale grâce au monitoring de la pauvreté, l’accès au conseil juridique et à l’aide sociale doit être facilité. L’accent est mis sur la suppression des obstacles bureaucratiques afin de s’assurer que les ayants droit reçoivent effectivement l’aide dont ils ont besoin.

Main brandie dans un geste de protection
Keystone

Maisons d’accueil pour femmes – les places disponibles pour les femmes et les enfants victimes de violence en Suisse sont rares

En Suisse, il y a trop peu de places dans les maisons d’accueil pour les femmes et les enfants victimes de violence, ce qui entraîne des conflits entre les cantons. Le canton de Zurich en particulier, qui a développé son offre de places, doit régulièrement accueillir des femmes d’autres cantons qui ne disposent pas de suffisamment de places. Cette répartition inégale entraîne des problèmes financiers et organisationnels, car le canton de Zurich doit héberger ses propres femmes victimes de violence en dehors du canton – ce qui coûte plus cher.

Selon le dernier rapport annuel 2023 de l’organisation faîtière des maisons d’accueil pour femmes, les capacités des maisons d’accueil suisses ne correspondent même pas à un quart de la valeur cible recommandée par le Conseil de l’Europe d’un lit pour 100’000 habitants. Au manque de place s’ajoutent des incertitudes en matière de financement et de planification, dont souffrent de nombreuses maisons d’accueil pour femmes.

En effet, le financement des maisons d’accueil pour femmes est insuffisant et de nombreuses structures reposent sur une base financière incertaine. Une étude de la Conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS) montre qu’aucune des onze mesures recommandées en 2021 pour améliorer le financement et l’offre des maisons d’accueil pour femmes n’a été mise en œuvre sur l’ensemble du territoire. Un autre problème est le nombre insuffisant de solutions pour les femmes et les familles qui n’ont plus besoin d’une place dans une maison d’accueil pour femmes après une situation d’urgence aiguë, mais qui ont besoin d’offres alternatives.

Main dernière un écran avec des codes informatiques
Keystone

Cyberattaque contre la Suisse: des pirates informatiques paralysent à nouveau plusieurs sites Internet suisses.

Mardi matin, plusieurs sites Internet de banques et de communes suisses ont été victimes de cyberattaques. La Banque cantonale de Zurich et la ville de Lucerne ont notamment été touchées. Les attaques ont été revendiquées par le groupe de pirates informatiques prorusses «NoName057(16)».

Le groupe de pirates a mené des attaques DDoS, au cours desquelles des sites ont été surchargés de demandes, de sorte qu’ils n’étaient plus accessibles. L’objectif était de tester la résistance de l’infrastructure Internet suisse. L’Office fédéral de la cybersécurité s’attendait à ce que de telles attaques se produisent pendant le Forum économique mondial de Davos.

Le groupe «NoName057(16)» avait déjà mené par le passé des attaques contre des sites de l’administration fédérale et d’entreprises proches de l’État. En Italie également, le groupe a poursuivi ses attaques contre des banques, des ports et des entreprises informatiques. 

Mains tatouée de David Beckham
Keystone / Michael Buholzer

La Suisse en image

Au Forum économique mondial de Davos, les caméras étaient braquées sur l’ancien footballeur David Beckham (49 ans). L’Anglais, qui est également une figure emblématique en matière de mode, a été honoré lundi dans le cadre du WEF pour son engagement en faveur de l’UNICEF.

Texte traduit de l’allemand à l’aide de DeepL/op

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Modéré par: Céline Stegmüller

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