Des perspectives suisses en 10 langues

Les Young Gods renaissent de leurs cendres

Après cinq ans d'absence, les Young Gods reviennent avec un nouveau batteur sur les scènes de Suisse et d'Europe. Le mythique groupe de rock suisse fête ses quinze ans et sort son sixième album, «Second Nature».

L’amateur ne sera pas dépaysé: les pionniers du rock industriel restent toujours aussi inclassables. Alors que la musique électronique est omniprésente dans la plupart des productions, une fois encore, le répertoire des Young Gods ne répond à aucune des étiquettes actuelles.

Un large public a d’ailleurs pu en juger. En effet, pour marquer leur retour, les stars du rock romand n’ont pas chômé cette année. Après six concerts en Suisse et une trentaine en Europe, Paris, Londres, Bruxelles et Amsterdam figurent encore à leur programme, de même que Bâle et Berne.

C’est que les Young Gods s’offrent, en quelque sorte, une renaissance, voire un au retour aux sources. En 1985 déjà, le groupe était allé porter, avec panache, les couleurs du rock expérimental suisse à l’étranger. Aujourd’hui, en conflit avec leur ancienne maison de disques, la quarantaine et fauchés, les Young Gods repartent au feu «pour le plaisir de faire de la musique et la partager».

Mais il y a du sang neuf dans le groupe. Franz Treichler (le chanteur) et Alain Monod (l’homme qui fait «swinguer le computer») ont trouvé un nouveau batteur: Bernard Trontin, ami de longue date et fan de la première heure.

C’est donc avec une belle énergie que les Young Gods entendent revenir sur les devants de la scène. D’ailleurs, même s’ils viennent de fêter leurs quinze années d’existence, les Young Gods ne se considèrent pas du tout comme des dinosaures mais plutôt comme des «valeurs établies», qui ont toujours laissé un temps plus ou moins long entre la sortie de leurs albums.

Avec «Second Nature», les Young Gods poursuivent leur exploration du bruit au travers de morceaux comme «Lucidogen» ou «The Sound in your Eyes». Et d’autres titres, dont «In the Otherland», expriment plutôt les influences psychédéliques, voire l’esprit chamaniste du groupe.

«C’est dans la fusion réussie du numérique et de l’organique, de l’homme et de la machine, que réside depuis toujours l’équilibre des Young Gods», résume Franz Treichler.

swissinfo avec les agences

En conformité avec les normes du JTI

Plus: SWI swissinfo.ch certifiée par la Journalism Trust Initiative

Vous pouvez trouver un aperçu des conversations en cours avec nos journalistes ici. Rejoignez-nous !

Si vous souhaitez entamer une conversation sur un sujet abordé dans cet article ou si vous voulez signaler des erreurs factuelles, envoyez-nous un courriel à french@swissinfo.ch.

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision

SWI swissinfo.ch - succursale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision