Le coureur, tout en blanc, incarne le jeune messager du printemps. Il lutte contre l’hiver lors du premier dimanche après Pâques. Thomas Kern/swissinfo.ch
Sur une longueur de 80 m, le long de la route du village, des tas de sciure sont préparés et 162 œufs sont posés dessus. Thomas Kern/swissinfo.ch
Les copeaux de bois est l’un des costumes les plus élaborés: les copeaux ont été rabotés et cousus à la main de haut en bas. Thomas Kern/swissinfo.ch
Dernières préparations et retouches du Straumuni. Thomas Kern/swissinfo.ch
Le costume du Straumuni, fait de sacs de jutes, est cousu peu avant la célébration. Thomas Kern/swissinfo.ch
Les juges veillent à ce que le combat entre l’hiver et le printemps se déroule correctement. Thomas Kern/swissinfo.ch
Le costume fait de coquilles d’escargot vides symbolise l’hiver sans vie. Thomas Kern/swissinfo.ch
Le sapin, seul arbre à rester vert durant l’hiver, incarne la verdure du printemps. Thomas Kern/swissinfo.ch
Le coureur se déplace entre les rangées d’œufs. Thomas Kern/swissinfo.ch
Le couple de mariés incarne l’amour naissant et la virginité. Thomas Kern/swissinfo.ch
La jeune mariée frappe le Straumuni. Thomas Kern/swissinfo.ch
Les 162 œufs sont alignés, le public est prêt, le combat entre le printemps et l’hiver peut commencer. Thomas Kern/swissinfo.ch
La vieille et le vieux donnent une impression de fatigue et de faiblesse. Leur intervention dans la bataille est une dernière rébellion contre l’écoulement du temps et le printemps qui approche. Thomas Kern/swissinfo.ch
Deux juges protègent le houx qui a enlevé son masque et s’autorise une courte pause. Les costumes peuvent peser jusqu’à 40 kilos. Thomas Kern/swissinfo.ch
Les copeaux de bois attaquent le sapin, l’hiver met le printemps à terre. Les costumes souffrent lors de la lutte et sont à moitié éparpillés dans la rue. Thomas Kern/swissinfo.ch
L’homme-cartes incarne le plaisir éternel du jeu chez les êtres humains et fait donc partie du printemps. Thomas Kern/swissinfo.ch
Le policier est le pouvoir de l’ordre, qui tente d’atténuer le combat entre les forces de la nature. Dans sa sacoche il a du fil et une aiguille, pour pouvoir réparer les costumes en cas d’urgence. Thomas Kern/swissinfo.ch
Un panier rempli de pailles de céréales est placé à la fin de la rangée des 162 œufs. Thomas Kern/swissinfo.ch
Plusieurs coutumes suisses marquent le passage de l’hiver au printemps: le carnaval, la célébration des Sechseläuten à Zurich, le Chanlandamarz en Engadine et bien d’autres.
Ce contenu a été publié le 27 avril 2019 - 11:00
Thomas Kern est né en Suisse en 1965. Il a suivi une formation de photographe à Zurich et a commencé à travailler comme photojournaliste en 1989. En 1990, il a cofondé l'agence de photographie suisse Lookat Photos. Thomas Kern a remporté deux fois un World Press Award et a reçu plusieurs bourses nationales en Suisse. Ses œuvres ont été largement exposées et sont représentées dans diverses collections.
L’EierlesetLien externe (récolte des œufs) est une tradition printanière très ancienne, qui se tient aujourd’hui surtout dans des clubs de gym locaux au nord de la Suisse alémanique. Les photos présentées ici datent de l’année dernière à Effingen (Argovie). Au centre de cette célébration figure l’œuf en tant que symbole de fertilité, de réveil de la nature après un rude hiver et de victoire du printemps.
La préparation de l’Eierleset commence plusieurs semaines avant la célébration. Les costumes sont récupérés dans la collection, améliorés et ajustés. Certains doivent être assemblés directement sur le corps des personnes déguisées. Le Straumuni est préparé en dernier et rembourré avec plus de 30 kilos de paille.
Cette année, l’Eierleset se déroule ce dimanche 28 avril dès 14 heures à AuensteinLien externe.
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