La crise marque les discours du 1er août
La mauvaise conjoncture a fait les choux gras des orateurs en ce jour de fête nationale. Plusieurs conseillers fédéraux l'ont évoquée. La mythique prairie du Grütli, dans le canton d'Uri, a quant à elle acccueilli près de 600 personnes.
Dans son allocution radio-télévisée, le président de la Confédération Hans-Rudolf Merz s’est lancé samedi dans un plaidoyer libéral. «Cette année, tout le monde n’est pas d’humeur à faire la fête», a-t-il reconnu, en insistant sur la nécessité de ne pas «en demander trop aux collectivités publiques». «Nos assurances sociales peuvent certes atténuer mais non juguler la récession économique actuelle», a-t-il ajouté.
La ministre de l’Economie Doris Leuthard a également appelé ses compatriotes à se montrer solidaires face à la crise économique. «Les temps sont incertains et les prévisions maussades», a-t-elle averti. «Malheureusement, la tendance est plutôt à l’égoïsme lorsque les temps deviennent durs.» Pendant les périodes difficiles, «le ‘nous’ doit l’emporter sur le ‘je’», afin d’assurer «la cohésion de l’économie, du politique et de la société», a-t-elle insisté.
Au Grütli, près de 600 personnes se sont réunies sous un soleil de plomb. Tout comme ces dernières années, l’accès à la mythique prairie du canton d’Uri était réservé aux détenteurs d’un billet nominal gratuit. Des diplomates originaires de dix pays étaient notamment présents pour écouter les orateurs mais aussi les cors des Alpes.
swissinfo.ch et les agences
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