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Un petit tour et la seule Romande s’en va

Léna Monnier se présentait à son premier concours. swissinfo.ch

Au 30e Prix de Lausanne, la Chaux-de-Fonnière de Marseille, Léna Monnier, a été éliminée. Mais c'était là son premier concours de danse.

«La pression est forte, explique Léna Monnier, 16 ans et demi. J’appréhendais le jury, car c’est mon premier concours.» Cela dit, «je me suis rendu compte que les cours y sont très enrichissants. Et c’est assez fantastique de voir tous ces candidats provenant de tous les pays!»

La danse à Marseille

Depuis le début de l’année scolaire, soit depuis six mois, Léna Monnier vit à Marseille, car elle fréquente le Studio Ballet chez Colette Armand. Le matin, elle suit un programme de cours de culture générale par correspondance. L’après-midi, elle s’adonne à la danse durant trois à cinq heures par jour.

Dans cette école, on reçoit plus particulièrement une formation de base en danse classique. Mais le modern jazz et le contemporain y sont aussi enseignés une fois par semaine.

«C’est le classique que je préfère, mais j’aime aussi tous les autres styles de danse», explique avec passion Léna Monnier. Elle souhaiterait se destiner à une carrière professionnelle dans le ballet.

Les pieds sur terre

Malheureusement, Léna Monnier n’a pas réussi à se qualifier pour les quarts de finale du Prix de Lausanne. Elle reconnaît d’ailleurs volontiers qu’elle doit encore beaucoup travailler sa technique et la propreté de ses mouvements.

Toujours est-il que c’est son professeur, Colette Armand, qui lui a proposé de s’inscrire au concours. «J’étais surprise, mais très contente. C’est quelque chose qui ne se refuse pas!»

En effet, la danse occupe une place importante dans la vie de Léna Monnier. Quoique la petite Chaux-de-Fonnière semble étonnamment raisonnable: «Ma famille, mes amis et la santé sont des choses qui passent tout de même avant la danse.»

C’est après avoir vu plusieurs ballets à la télévision que Léna Monnier a débuté dans la danse à l’âge de cinq ans. «J’ai commencé par en faire deux à trois fois par semaine, puis tous les jours à La Chaux-de-Fonds».

Ambitieuse malgré son élimination

Même si Léna Monnier est consciente du travail qu’il lui reste à accomplir dans son école de Marseille, elle n’envisage pas moins de passer des auditions pour tenter d’être engagée dans des compagnies, d’ici un an ou deux.

«Mais si ça ne marche pas dans la danse, déclare-t-elle, et comme j’aime bien les études, je me dirigerai dans la médecine, la recherche.» Et puis, Léna Monnier confie avoir d’autres intérêts, comme le cinéma, la lecture, la natation, le tennis ou encore les sorties avec les copines.

D’ailleurs, Léna Monnier a gardé ses amies d’école de La Chaux-de-Fonds. A qui elle téléphone régulièrement. Sinon, elle a déjà tissé quelques amitiés marseillaises au sein de son école de danse.

Emmanuel Manzi

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