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Tennis: un peu de sérénité pour la Suisse

Héroïque, Roger Federer (à g.) fête la victoire avec George Bastl. Keystone

En prenant le dessus sur le Maroc grâce à Roger Federer, la Suisse se maintient dans le groupe mondial de Coupe Davis.

Désormais, les dirigeants suisses doivent prendre plusieurs décisions pour préparer l’avenir sereinement.

En février 2001, souvenez-vous, Roger Federer avait battu les Etats-Unis à lui tout seul, en remportant ses deux simples et le double.

Dix-huit mois plus tard, le numéro un suisse a réalisé une performance identique à Casablanca au Maroc, en marquant les trois points synonymes de maintien dans l’élite mondiale où figurent les seize meilleures équipes.

Avec 92 minutes contre Hicham Arazi, 105 en double aux côtés de Bastl contre la paire Alami/El Aynaoui, puis 103 contre El Aynaoui, Roger Federer n’a laissé que des miettes à ses rivaux. Sans abandonner le moindre set.

«J’ai vraiment joué mon meilleur tennis», lâche-t-il, conscient de n’avoir plus autant brillé sur terre battue depuis sa probante victoire en mai à Hambourg. Mais qui était restée sans lendemain.

Un climat qui convient à Federer



Avec Roger Federer, la Suisse s’est trouvée un leader qui lui permet d’envisager l’avenir avec une certaine sérénité.

A condition – ce qui est à nouveau le cas aujourd’hui – que le Bâlois évolue dans un climat qui lui convienne. C’est-à-dire avec son entraîneur personnel Peter Lundgren (chef d’équipe en Coupe Davis) qui a eu la lourde tâche de remplacer Peter Carter, décédé accidentellement le 1er août.

Le 3 octobre prochain, la Suisse connaîtra son adversaire du premier tour en 2003.

S’il s’agit de la France, des Etats-Unis, de la République tchèque, de l’Australie, du Brésil, de l’Allemagne ou des Pays-Bas, Roger Federer, Michel Kratochvil et George Bastl joueront à l’extérieur.

S’il s’agit de la Russie, la Suède, l’Espagne, la Belgique ou la Grande-Bretagne, ils joueront à domicile.

Swiss Tennis doit nommer un capitaine

D’ici février, Swiss Tennis devra se pencher sur plusieurs énigmes à résoudre, pour maintenir un minimum de succès. Et, d’abord, désigner un capitaine accepté de tous.

Peter Lundgren n’est pas candidat, vu qu’il ne dispose pas du passeport à croix blanche. Depuis l’éviction de Jakob Hlasek, la chaise a été occupée par Ivo Heuberger au premier tour. Puis, par Marc Rosset, au Maroc.

Autant de solutions provisoires prises par nécessité, en l’absence d’une désignation officielle.

«Maintenant que nous sommes assurés du maintien, relève Christine Ungricht, présidente de Swiss Tennis, nous allons chercher une solution satisfaisante pour toutes les parties concernées. Si les joueurs souhaitent Marc Rosset, nous n’y serons pas forcément opposés.»

Mais d’autres options sont envisageables. La piste Heinz Günthardt n’est par exemple pas exclue.

swissinfo/Jonathan Hirsch

La Suisse reste dans le groupe mondiale
Swiss tennis doit désigner un capitaine d’ici le mois de février

Roger Federer a gagné ses deux simples et le double
Le 3 octobre, la Suisse connaîtra ses adversaires pour la Coupe Davis 2003

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