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Aujourd’hui en Suisse

Helvètes du monde, bonjour,

Les vacances scolaires n’ont même pas encore commencé en Suisse qu’on annonce déjà des perturbations du trafic routier – rien d’inhabituel à cela me direz-vous – mais aussi aérien.

Si vous habitez à l’étranger et comptiez rentrer cet été, votre voyage pourrait bien s’en trouver perturbé. Et si vous envisagiez de (re)trouver un emploi en Suisse, c’est le bon moment. Le nombre de postes vacants atteint des records.

Bonne lecture,

un hommes les pieds sur sa valise
Keystone / Marius Becker

Le service des transports Viasuisse craint un important trafic sur les routes suisses cet été, ainsi que de possibles longs temps d’attente dans les aéroports. Plusieurs facteurs sont en cause.

Du côté de la route, les embouteillages pourraient être denses, notamment en juillet. En effet, de nombreuses manifestations auront lieu en Suisse à ce moment-là, comme des étapes du Tour de France ou la Fête fédérale de lutte suisse. Les vacances suisses coïncident aussi avec celles de l’Allemagne et des Pays-Bas et ces vacanciers provoqueront une surcharge de trafic sur l’axe nord-sud.

Du côté du ciel, les problèmes viendront certainement du personnel. Entre ras-le-bol, licenciements et fluctuation, le personnel des compagnies aériennes n’est plus disposé à fournir des efforts, selon le Syndicat du personnel des transports. La grande affluence en été pourrait donc se traduire par des temps d’attente prolongés dans les aéroports.

Bonne nouvelle en revanche du côté du rail. Les CFF s’attendent certes à de nombreux voyages supplémentaires, mais ceux-ci ne devraient pas perturber la bonne marche du trafic ferroviaire. Il faudra toutefois prendre garde aux possibles mouvements de grève au-delà des frontières.

conteneurs
© Keystone / Anthony Anex

Les autorités bernoises ont inauguré mercredi un village de conteneurs pour accueillir essentiellement les réfugiés ukrainiens. Le projet suscite la controverse auprès de plusieurs organisations.

Sur plus de quatre hectares, des dizaines de conteneurs blancs sont empilés. Chacun d’entre eux mesure 15 m2 et peut accueillir jusqu’à quatre personnes. Cette solution doit permettre de faire face à l’arrivée possible de 120’000 réfugié-es ukrainien-nes d’ici l’automne.

«Nous espérons créer ici une petite société, un lieu rempli de vie, mais également connecté au quartier qui l’entoure. Pour que les gens puissent vraiment se reconstruire une vie», explique Claudia Hänzi, directrice de l’action sociale de la Ville de Berne. Pour les cantons, ces solutions alternatives sont nécessaires face à l’essoufflement de la solidarité des familles d’accueil. 

Mais plusieurs organisations pointent du doigt le danger de l’entre-soi, à commencer par l’OSAR (Organisation suisse d’aide aux réfugiés). «Il faut qu’il y ait un maximum d’interaction avec la population locale pour que l’intégration se fasse rapidement. Ces villages de conteneurs ne peuvent être qu’une solution transitoire», estime son responsable en politique d’asile Peter Meier.

usine
© Keystone / Christian Beutler

Environ 114’000 emplois sont actuellement à pourvoir en Suisse. Un record. Restauration, industrie, soins infirmiers et à la personne et informatique sont les secteurs qui recrutent le plus.

La pénurie de main-d’œuvre s’explique par la forte reprise économique qui a fait suite à la pandémie et par le vieillissement de la population. Les postes sont aussi bien vacants dans le secteur secondaire que dans le secteur tertiaire, à un ratio d’environ un tiers / deux tiers.

L’industrie est le secteur d’activité qui recrute le plus. Mais cela vient aussi du fait que cette catégorie englobe des activités très larges. Suivent les métiers techniques et scientifiques, la santé, les commerces et garages, l’hôtellerie-restauration, la construction et l’informatique.

Le large éventail des métiers concernés révèle d’une part l’évolution et les besoins du marché, et d’autre part la pénibilité de certains postes, parfois physiquement plus exigeants et moins bien payés, qui sont donc moins attractifs.

Glacier du Trift
Keystone / Dominic Steinmann

De gros volumes de glace devraient encore se détacher du glacier du Trift ces prochains jours. Situé dans les Alpes valaisannes, il est l’une des victimes du réchauffement climatique.

Alors que, la semaine dernière, l’effondrement d’une partie du glacier de la Marmolada dans les Alpes italiennes a fait sept morts et huit blessés, en Suisse c’est le glacier du Trift qui inquiète: le 26 juin, un bloc de glace de 25’000 m3 s’était déjà détaché de celui-ci. Or, selon les spécialistes, ce n’était qu’un début.

Les experts s’attendent à un effondrement de près de 90’000 m3 au total sur ce glacier, qui se trouve sur la voie de montée au sommet du Weissmies (4017 m), un «4000» apprécié pour sa relative facilité d’accès.

Le glacier est désormais sous surveillance, mais cela ne représente en aucun cas une garantie de sécurité pour les alpinistes. Avec le réchauffement climatique, les amateur-es de montagne pourraient de plus en plus voir leurs terrains de jeu se transformer en pièges parfois mortels.

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