L’olympisme suisse défend le sport à l’école
L’Association olympique suisse (AOS) reproche aux cantons leur laxisme en matière de sport à l’école. Elle veut les inciter à respecter les trois heures d’éducation physique réglementaires. C'est ce que l'AOS a tenu à faire savoir mardi à Berne.
L’Association olympique suisse reproche aux cantons leur laxisme en matière de sport à l’école. Elle veut les inciter à respecter les trois heures d’éducation physique réglementaires. Former un réseau qui relie sport et politique, tel est le mot d’ordre de la conférence qu’a tenue mardi à Berne, l’Association olympique suisse.
En début d’année, le président de la Confédération helvétique Adolf Ogi lançait l’idée de faire de la Suisse une nation sportive. Sur cette lancée, René Burkhalter, président de l’AOS, n’a pas hésité à affirmer que le Conseil fédéral avait commis une erreur, en acceptant l’expression «en règle générale» dans la nouvelle version sur l’enseignement de l’éducation physique.
En effet, certains départements cantonaux de l’instruction publique ont adopté une trop grande liberté vis-à-vis du sport, notamment en délaissant les heures scolaires consacrées à cette discipline, par souci d’économie, en ces temps de crise financière.
Or, l’Association olympique suisse désire obtenir le maintien d’un enseignement obligatoire de trois heures d’éducation physique dans les écoles. Pour ce faire, les instances dirigeantes sportives ont besoin, plus que jamais, de se rapprocher des autorités publiques. Avec, pour base, les études médicales qui attestent l’importance du sport pour la santé de l’individu.
Plus avant, la commission technique de l’AOS est en train d’analyser les conditions légales à remplir pour mettre en place une autorité pénale nationale pour lutter contre le dopage dans le sport. Cette commission va s’attacher à affiner le système de contrôle en Suisse.
Il y va de la crédibilité du sport. De l’éducation des jeunes. Des coûts de la santé. Et de la perspective d’un peuple suisse créatif.
Emmanuel Manzi
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