
Bâle-Campagne reste à droite

Les élections cantonales à Bâle-Campagne ont confirmé la répartition actuelle au gouvernement. Dimanche, l'alliance rose-verte n'est pas parvenue à reprendre le siège perdu face à l'UDC en 1999.
Les trois ministres sortants ont été réélus. Le Parlement n’a pas non plus enregistré de bouleversement.
Dimanche, les électeurs du canton de Bâle-Campagne se sont montrés attachés à la stabilité politique au sein de leur gouvernement comme de leur parlement. La composition de ce dernier n’a pas beaucoup changé (voir encadré).
On été élus au Conseil d’Etat deux radicaux (droite), un UDC (Union démocratique du Centre, droite dure), un PDC (démocrate-chrétien, centre droit) et un socialiste.
Les trois candidats sortants ont donc été réélus sans trop de difficultés. Le radical Adrian Ballmer, directeur des finances et des affaires ecclésiastiques, arrive en tête avec 40’503 voix, alors que la majorité absolue était fixée à 25’686 voix.
On trouve ensuite le socialiste Urs Wüthrich-Pelloli, responsable de la culture, de l’éducation et des sports, qui obtient 33’863 suffrages.
Dépassée par un nouveau
Contestée après les ennuis judiciaires connus par son mari, la cheffe du Département de justice et police, la radicale Sabine Pegoraro, conserve son siège au Conseil d’Etat, puisque 31.379 citoyens lui ont fait confiance.
Elle termine toutefois derrière un nouveau venu, le candidat démocrate-chrétien Peter Zwick, ingénieur, qui obtient 32.173 voix. Egalement nouveau, l’entrepreneur UDC Jörg Krähenbühl est le dernier élu avec 29.704 voix.
Un deuxième candidat socialiste, l’électronicien Eric Nussbaumer dépasse la majorité absolue, mais, avec 26.852 voix, n’est pas élu. Le géographe écologiste Isaac Reber ne décroche pas de fauteuil non plus. Il recueille 20.793 voix.
Deuxième échec de suite
Pour la deuxième fois après 2003, le camp rose-vert échoue dans sa tentative de conquérir un deuxième siège au gouvernement. Candidat des Démocrates suisses, Rudolf Keller n’a pas eu l’ombre d’une chance.
Deux conseillers d’Etat ne se représentaient pas: la cheffe des travaux publics et de la protection de l’environnement, Elsbeth Schneider-Kenel (PDC) et le directeur du Département de l’économie et de la santé, Erich Straumann (UDC).
swissinfo et les agences
Adrian Ballmer (radical, sortant): 40.503 voix
Urs Wüthrich-Pelloli (socialiste, sortant): 33.863
Peter Zwick (PDC, nouveau): 32.173
Sabine Pegoraro (radicale, sortante): 31.379
Jörg Krähenbühl (UDC, nouveau): 29.704
Les électeurs de Bâle-Campagne ont également élu leur 90 représentants.
La majorité reste à droite avec 56 sièges (+ 3), tandis que, à gauche, le Parti socialiste (PS) et les Verts voient leur représentation inchangée à 33.
L’Union démocratique du centre (UDC) reste le plus fort parti de droite avec 21 sièges (+1).
Le Parti radical a 20 sièges (+1)
Le PDC conserve ses 11 sièges et le Parti évangélique (PEV) en gagne un (4).
Les Démocrates suisses (DS) ont perdu 3 sièges et ne comptent plus qu’un représentant au Parlement.
A gauche, les Verts ont progressé de 3 sièges (11).
Comme en 2003, le PS reste le parti le mieux représenté avec 22 sièges (-3).

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