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Rigamonti: un espoir de médaille à Sydney

Flavia Rigamonti (à gauche) et Chantal Strasser. Keystone

Forte de son titre de championne d´Europe du 800 m libre, la nageuse tessinoise Flavia Rigamonti pourrait, sur la distance, gratifier, vendredi, la Suisse d´une nouvelle médaille olympique. La première dans l´histoire de la natation féminine suisse.

«Ne jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué!», disait toujours ma grand-mère, s’exclame Christophe Pellandini, l’entraîneur de Flavia Rigamonti et Chantal Strasser.

Les deux nageuses suisses doivent d’abord concourir les quatre séries d’éliminatoires. Et les détentrices des huit meilleurs temps iront en finale. (A noter qu’il n’y a pas de demi-finale).

«Les éliminatoires de jeudi risquent d’être plus difficiles à négocier que la finale de vendredi, relève l’entraîneur des deux nageuses, Christophe Pellandini, car on connaît mal les forces en présence et, surtout, de grosses surprises peuvent survenir à ce stade de la compétition».

«Les deux Suissesses, elles, sont connues pour leur doublé aux derniers championnats d’Europe, souligne Christophe Pellandini. D’ailleurs, la favorite américaine et tenante du titre olympique Brooke Benett a ouvertement déclaré craindre Flavia Rigamonti».

Aux dires du mentor du club tessinois de natation Atlantide, Flavia figure dans les cinq meilleures nageuses du monde. Christophe Pellandini la voit monter sur la 3e marche du podium. Alors qu’il considérerait comme un succès une place en finale pour Chantal Strasser.

Le point faible de Rigamonti? «Flavia se détache un peu trop lentement des plongeoirs, de par sa très grande morphologie (1,85 m). D’où le fait qu’on ne la voit jamais en tête au cours des deux cents premiers mètres de course».

Cela dit, Flavia Rigamonti détient le troisième meilleur chrono de l’année. Elle est en forme. Son record de Suisse dans le 400 m libre olympique, voici deux jours, en 4’11 »77, l’a pleinement rassurée à Sydney. Elle n’échoua d’ailleurs que pour 91 centièmes pour une place en finale dans ce 400 m libre, qui n’est pas sa discipline de prédilection.

De toute l’histoire de la natation suisse féminine, il n’y a jamais eu de médaille olympique. Seul le Suisse Etienne Dagon avait décroché le bronze dans le 200 m brasse des jeux Olympiques de Los Angeles, en 1984.

Emmanuel Manzi

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