Coupe Spengler: revanche réussie pour le Canada
Battu lors des deux dernières éditions en finale, le Team Canada a pris sa revanche mardi, enlevant la 76e Coupe Spengler devant le HC Davos.
Vainqueurs 3-2, les Nord-Américains ont soulevé le trophée pour la 9e fois.
Deux c’est assez, trois c’est trop. Lorsque Jamie Heward (Ge/Servette) a soulevé la Coupe Spengler, la délégation canadienne a pu mettre un terme à une série de deux hivers consécutifs où elle avait subi la loi de Davos lors du match décisif.
Les pendules ont été remises à l’heure. «C’est le tournoi le plus populaire du calendrier, il importait que nous puissions à nouveau nous y illustrer», lance l’attaquant Jan Alston.
Avec ses deux buts (le 1er et le 3e), à chaque fois servi par son compère Mike Maneluk, le Canado-Suisse des ZSC Lions fut le principal artisan du succès de son équipe. La Coupe Spengler tient à cœur à Jan Alston, bien en vue depuis le début des hostilités. «Difficile de mieux terminer l’année», souligne-t-il.
Erreur fatale du gardien
Comme le sport est parfois cruel, c’est suite à une erreur du portier davosien Lars Weibel, par ailleurs meilleur gardien de la semaine, que le Team Canada a pu marquer le but décisif à la 44e minute, Jan Alston trouvant la faille entre ses jambières.
L’autre réussite canadienne fut l’œuvre de Luke Sellars (Chicago Wolves), alors que les buteurs davosiens se nommèrent Brian Bonin et Lonny Bohonos.
Le Team Canada, l’un des principaux animateurs de la Coupe Spengler, renoue ainsi avec un succès qui lui fuyait depuis 1998. Auparavant, de 1995 à 1998, emmenés par leur coach Andy Murray (aujourd’hui entraîneur des Los Angeles Kings en NHL), les Nord-Américains avaient dominé le rendez-vous davosien.
Il aura fallu attendre l’arrivée de Mike Pelino à la bande, assisté par Jim Koleff (l’ex-mentor de Lugano) pour pouvoir à nouveau déboucher le champagne.
«J’avais déjà disputé une Coupe Spengler dans ma carrière, relève Jamie Heward, nommé dans le All-Star Team. C’était en 1995 et je tenais à y regoûter.» Mission accomplie pour lui et l’ensemble de ses coéquipiers, qui n’ont pas abandonné le moindre point durant tout le tournoi, se défaisant par deux fois du tenant du titre davosien.
Un triomphe mérité pour une équipe qui a su assurer le spectacle. Tout comme Davos, sauf lors de la finale de mardi où il n’a jamais su trouver ses marques…
swissinfo/Davos, Jonathan Hirsch
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