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Test covid

Aujourd’hui en Suisse

Suisses du pays et du monde, bonjour,

On recommence à voir des gens masqués dans les magasins, dans les transports, voire dans la rue. La Suisse n’échappe pas à la remontée mondiale de la pandémie de Covid-19. Comment le pays dont la population est la moins vaccinée d’Europe occidentale est-il préparé? Nous avons pris l’avis d’une experte.

Je vous parle aussi de l’acquittement des deux anciens hommes les plus puissants du football mondial, Blatter et Platini, d’investissements verts et d’un philosophe qui questionne notre rapport aux robots.

Excellent week-end !

Test covid
Keystone / Peter Klaunzer

Le Covid-19 repart à la hausse dans le monde entier, surtout en Méditerranée orientale, en Asie du Sud-Est et en Europe – donc aussi en Suisse. 46’025 nouveaux cas ont été enregistrés la semaine dernière, soit près de 13’000 de plus que la semaine précédente. Le pays est-il prêt pour cette nouvelle vague?

La Suisse est lanterne rouge en Europe occidentale pour la couverture vaccinale. 69% des personnes ont reçu deux doses, contre par exemple 79% en Italie et en France, ou 76% en Allemagne et 73% en Autriche. Il faut cependant tenir compte du fait que de nombreuses personnes non vaccinées ont contracté le Covid-19 et sont déjà guéries.

L’augmentation actuelle du nombre de cas est tout à fait normale et dépend du développement de variants plus infectieux. Pas de quoi paniquer, mais il faut rester vigilants, car les hôpitaux ne sont pas aussi bien équipés qu’en 2020. La mise en œuvre des mesures sanitaires incombe aux cantons et pour l’instant, ils n’ont émis que des recommandations pour les vaccinations et ont invoqué la responsabilité individuelle pour d’autres mesures, comme le port du masque.


Blatter
© Ti-press

Sepp Blatter et Michel Platini acquittés. Le Tribunal pénal fédéral n’a pas suivi les réquisitions du parquet, qui avait requis mi-juin respectivement un an et 8 mois de prison avec sursis contre les anciens présidents de la FIFA et de l’UEFA pour escroquerie. La cour a statué en vertu du principe du doute, qui doit toujours profiter à l’accusé.

Le Français de 67 ans et le Suisse de 86 ans comparaissaient pour un paiement de 2 millions de francs suisses du second au premier, qualifié d’illégal par l’accusation. Michel Platini a exprimé son soulagement dans un communiqué quelques minutes après le verdict. Il s’est notamment dit heureux que «justice ait été rendue après sept années de mensonges et de manipulations».

Cette procédure coûtera cher à la Confédération. Berne devra débourser au total environ 400’000 francs, dont 130’000 pour les frais de justice. Ceux-ci sont à la charge de la Confédération en raison de l’acquittement des accusés. Sepp Blatter recevra 80’000 francs pour ses frais d’avocat Michel Platini, 140’000 francs. La cour a encore accordé au Haut-Valaisan une indemnité de 20’000 francs pour tort moral. Le Français a de son côté renoncé à une telle somme.

Panneaux solaires
© Keystone / Laurent Gillieron

Pour la Suisse, le passage à la neutralité carbone coûtera près de 13 milliards de francs par année. Qui va payer? Une motion signée par plus de 80 parlementaires demande la création d’une banque d’investissements verts, contrôlée par l’État.

De telles banques, à même de canaliser l’argent du contribuable vers des projets durables, existent déjà dans d’autres parties du monde. Notamment en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Australie, en Malaisie, au Japon, aux Émirats arabes unis dans plusieurs états des États-Unis. La Suisse pour sa part dispose de deux fonds d’investissement durable soutenus par l’État, mais aucune véritable banque ne se consacre exclusivement à cette tâche.

Tout le monde n’est pas convaincu. Des voix critiques doutent qu’une telle banque parvienne à atteindre son but ou craignent qu’elle ne fausse la concurrence dans le secteur bancaire commercial.

Robot
Keystone / Franck Robichon

Demain, les robots seront-ils partout dans nos vies? Les machines devraient être bannies de certains lieux, au profit du contact humain, plaide le philosophe Johan Rochel. Chargé de cours à l’EPFL, il était ce matin l’invité de la RTS, pour son dernier livre «Les robots parmi nous».


Johan Rochel s’interroge sur l’éthique des machines et les défis posés par les robots en termes de justice sociale. «Pensez au domaine des soins. Il y a une envie de robotiser tout ce qui peut l’être pour gagner en rentabilité. Mais il y a une dimension de soins profonds qui ne peuvent passer que par l’humain», a-t-il notamment dit.

Faut-il pour autant craindre que les robots prennent le pouvoir, comme on le voit souvent dans la fiction? «On n’y est pas encore. On doit se méfier de nos imaginaires, des séries et de la science-fiction. On a l’impression que la robotique est extrêmement avancée, qu’elle fait des prouesses incroyables, mais si on parle avec des chercheurs du domaine, on est encore dans des choses relativement basiques» répond Johan Rochel.


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